La route reliant le centre-ville à Sidi M'barek, celle longeant le quartier de Diar Errahma ou encore les ruelles de Haï Kaïd Bey (Hazem Mehdi) menant au marché illustrent parfaitement la situation. Les trous et crevasses parsèment la chaussée non bitumée, qui se transforme sous l'effet des flaques d'eau et la boue qui s'y agglutine en un véritable bourbier. Les riverains et les visiteurs de passage pataugent carrément dans la gadoue. Arpenter ces passages nous donne l'impression d'emprunter de véritables chemins de campagne, alors qu'Alger est à peine à quelques kilomètres. Les trottoirs sont complètement défoncés ou quasi inexistants, quand ils ne sont pas disputés aux piétons par les vendeurs à la sauvette qui squattent les lieux. L'éclairage public est médiocre, les poteaux électriques existant sur place éclairent mal ou sont carrément défectueux. Dès la tombée de la nuit, les habitants du quartier sont obligés de ce déplacer à l'aveuglette pour rejoindre leur domicile. Le réseau routier a sans contexte besoin d'être remis en état dans les délais les plus courts.