Mettant à profit le séminaire organisé par la Commission fédérale des arbitres (CFA) à Tiaret, des séminaristes ont initié une opération «motion de soutien» au président de la CFA et membre du Bureau fédéral, Belaïd Lacarne. Au lieu de se concentrer sur l'objet de leur présence dans la capitale du Sersou, cours théoriques en salle et pratiques sur le terrain, des referees ont fait du porte-à-porte pour récolter des signatures afin de «convaincre» les responsables de la fédération de maintenir le patron de l'arbitrage. Ce dernier n'a nul besoin de ce type de soutien dans la mesure où l'organe de gestion du football est satisfait du travail accompli par son membre qui dirige la CFA. Cette pratique (signature d'une motion de soutien) est vile et condamnable et renseigne sur le déplorable état d'esprit qui «infeste» le corps arbitral. Le temps est venu d'éradiquer ce type de réflexe qui n'ajoute rien à la gloire de ses initiateurs. Le meilleur service que ces «arbitres laudateurs» pourraient rendre à leur responsable, c'est d'être d'abord à la hauteur de ses attentes, lors des rencontres qu'ils dirigent. Belaïd Lacarne n'a nul besoin de ce genre de «fourbi» pour poursuivre sa mission à la tête de l'arbitrage algérien.
