L'assemblée générale élective de la Ligue nationale de football (LNF) aura-t-elle lieu le 25 avril prochain, comme l'a annoncé le bureau fédéral, à l'issue de sa réunion de dimanche ? Rien n'est moins sûr. Rappelons que le report de l'AGE, annoncé par le bureau fédéral, « est motivé par l'insuffisance du nombre de candidats pour le conseil de ligue », souligne le communiqué du BF. Il n'est pas exclu que la tenue de l'assemblée générale élective soit différée jusqu'à la fin de saison. Le président (partant), Mohamed Mecherara, continuera de gérer la ligue jusqu'au terme de l'exercice en cours. Son successeur et son équipe prendront la direction de la Ligue nationale durant l'intersaison. Ce sera mieux pour tout le monde. Ainsi, Mohamed Mecherara ira jusqu'au bout du championnat et son successeur aura ensuite toute latitude pour endosser la responsabilité de la gestion du prochain exercice. Signalons que pour le poste de président, ils seraient quatre à briguer le prochain mandat. Il s'agit de l'ancien président de la première ligue, Rachid Khelouiati, de Ali Baâmeur, l'actuel président de la Ligue régionale de Ouargla, Ali Malek, président de la Ligue interrégions qui serait sur la liste de la FAF, et enfin Hadj Zoubir, inscrit sur la liste des experts du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Reporter l'assemblée générale de la LNF à la fin de saison ne serait pas une mauvaise chose. Mohamed Mecherara est rompu à la gestion de la compétition et surtout aux difficultés qui entachent chaque fin de saison. Les histoires de report de match, de contestation d'arbitres... sont à peu près maîtrisées par la ligue. De toute façon, celui qui prendra la suite de Mohamed Mecherara n'aura pas besoin d'être prié pour accepter l'ajournement de l'assemblée générale élective de la Ligue nationale, surtout à cette époque de la saison. C'est, pratiquement, une épine qui lui sera ôtée du pied.