Ils sont 400 employés vacataires de l'APC de Souk Ahras à attendre leurs salaires du mois de janvier, eux qui perçoivent dans le meilleur des cas 9 000 DA. «Nous sommes dans une situation lamentable et ces retards récurrents nous réduisent à la disette», réclame l'aîné du groupe qui a pris attache hier avec El Watan. Les autres racontent chacun de son côté son histoire avec l'épicier du quartier, ou celle d'un enfant malade qu'on n'arrive pas à prendre en charge. Selon des employés de l'APC, ces retards seraient dus à des défaillances dans le logiciel utilisé dans cette opération. «Ces dernières justifient des rejets fondés de la part des instances du contrôle financier à cause de plusieurs erreurs», estime une source proche de la mairie. Notons également le retard enregistré dans la régularisation de la prime de rendement pour d'autres employés de l'APC, dont le nombre avoisine les 600 travailleurs.