- Que pouvez-vous dire des crevasses et nids-de-poule qui caractérisent le réseau routier de la ville de Sétif ? Une bonne partie des 667 km de l'agglomération se trouve effectivement dans une situation difficile pour ne pas dire lamentable. Il ne faut pas avoir peur des mots, ces nids-de-poule, n'ont pas été colmatés depuis 2 années. Ce volet qui nous hante l'esprit est notre priorité. Pour régler cet épineux problème, le service concerné a été chargé pour non seulement recenser les points noirs mais établir une fiche technique qui va nous permettre de lancer les travaux soit par l'intermédiaire d'une entreprise ou par nos propres moyens. Avant d'entamer les travaux, nous devons par ailleurs attendre l'amélioration des conditions climatiques, et l'achèvement des travaux lancés par Sonelgaz devant boucler le programme d'urgence, avant avril prochain.
- Le ramassage des ordures et les travaux de réhabilitation du stade Mohmed Guessab patinent, non ?
Confiés aux microentreprises créées dans le cadre du dispositif ANSEJ, le ramassage des ordures de la périphérie pose problème. D'autant plus que le contrat de ces entreprises, qui est soumis au code des marchés, exige du temps. Comme nous devons respecter les procédures administratives, l'ODS (ordre de service) va, hélas, prendre du temps. Nous devons par ailleurs composer avec les problèmes de la pièce de rechange qui immobilisent, parfois, pas moins de 10 bennes-tasseuses. Devant ces problèmes contraignants, il faut le plus souvent faire de la gymnastique. Concernant le stade Mohamed Guessab, nous sommes confrontés à l'affaissement du sol généré par la remontée des eaux. Ce volet est pris en charge par des hydrauliciens.
- De nombreuses cités de la périphérie sont restées bloquées par la neige…
Ce n'est pas avec 11 engins qu'on peut déneiger 667 km. Comme on ne peut lutter contre la nature, le personnel qui a été réquisitionné n'a ménagé aucun effort pour ouvrir les principales artères de la ville qui va prochainement acquérir deux chasse-neige.