Après l'adoption des bilans moral et financier, les membres de l'AG de la FABB se préparent pour élire le président et les membres du bureau de leur instance, le 23 février prochain. Sur les 16 dossiers de candidature pour l'intégration au bureau fédéral, 3 dossiers avaient été rejetés, car ne remplissant pas les conditions d'accès. Les membres de l'AG devront élire seulement 8 candidats qui feront partie du futur bureau de la FABB. En ce qui concerne la présidence de la FABB, la commission de candidatures a enregistré le dépôt d'un seul dossier, celui de Bouarifi Rabah, qui avait assuré la présidence de la FABB durant l'année 2011/2012. Bouarifi Rabah, basketteur, entraîneur et ancien vice-président de la FABB, connaît parfaitement les difficultés de la discipline qui compte 20 000 licenciés dont 4000 basketteuses. Déficit en encadrement des catégories, insuffisance des terrains de basket-ball, défaillance dans la gestion des clubs et des équipes, problèmes financiers, déficit criard en matière de formation à tous les niveaux, disparition de clubs autrefois viviers des sélections nationales, recrutement anarchique de basketteurs africains par certains clubs, abandon des catégories jeunes sont autant de points négatifs parmi tant d'autres qui gravitent à présent dans de l'univers de la balle au panier. Les créances de la FABB envers les clubs dépassent largement la barre des 22 millions de dinars. Si les clubs ne paient pas leurs frais d'engagement à la FABB, aussi paradoxal que cela puisse paraître, les dirigeants de ces mêmes clubs se pressent pour offrir des gros salaires à des joueurs nationaux et africains. Secoué par moult difficultés, le basket-ball national se trouve au fond de l'abîme. L'absence d'une candidate au niveau du futur bureau de la FABB n'est pas passée inaperçue. Bouarifi Rabah qui avait proposé son plan d'action pour 2013, s'attellera à l'étoffer pour le reste de son mandat, afin de remettre la discipline sur les rails.