«Deviner» la ville d'Oran à travers des photographies en mouvement. Tel est le thème d'une exposition de photos, donnée la fin de semaine dernière à l'Institut Cervantès d'Oran. La vingtaine d'œuvres exposées l'a été au préalable d'un atelier, «fondement de photographies avec Oran en arrière-plan», présidé par le photographe professionnel Ilies Guebbal, et où ont pris part beaucoup de jeunes artistes en herbe. Autant dire que les visiteurs ont été émerveillés, tant les œuvres étaient à la fois originales et de qualité. Les artistes ont décortiqué El Bahia, l'immortalisant sous de nombreuses formes. Oran en nocturne, avec les néons blafards du Front de mer et l'avenue Loubet. Oran en noir et blanc, où est mis en relief un vieux magasin de disques tout délabré, éveillant la nostalgie d'une époque. Oran vu, ou plutôt aperçu, au travers des vitres d'un bus en mouvement. Bref, la ville a été «mitraillée» de flashs, et autant dire, à voir le résultat, qu'elle est assez «photogénique». Mercredi dernier, à l'occasion de la journée de la ville, un vernissage a été donné au sein de l'Institut Cervantès, où ont été accrochées une vingtaine d'œuvres. Au cours du vernissage, des prix ont été remis aux auteurs des trois meilleures photographies, et cela, suite à un concours dont le jury a été présidé par David Alvarado, directeur du Cervantès d'Oran, Kouider Métaïr, président de l'association Bel Horizon et David Herrero, directeur de la Société pétrochimique Fertial. À noter que le premier prix a été remis au jeune photographe en herbe Amine Fertas, pour une œuvre où on voit la Place des Victoires en nocturne.