Le centre de la localité de Haï El Badr est inondé par les eaux usées. Celles-ci proviennent de deux égouts obstrués. L'un est situé dans la cour d'une maison appartenant à un particulier, l'autre en bordure de voie. Comme les avaloirs sont engorgés à la suite d'une accumulation de rébuts, les eaux usées sont drainées à ciel ouvert pour former ensuite, en plein centre du quartier, un énorme cloaque dégageant une odeur nauséabonde. De crainte d'être éclaboussés par ces eaux sales et noirâtres, les passants se livrent à de sempiternels détours. A leur tour, les commerçants agressés par ces mauvaises odeurs s'appliquent à fermer la porte de leur boutique tout en accrochant un écriteau mentionnant « ouvert ». Exception faite pour le marchand de volailles dont le local est situé au même endroit. Celui-ci tente, vaille que vaille, à assurer « l'écoulement » de sa marchandise perturbé quelque peu par « l'écoulement » des eaux usées en plein air. Décidément, une telle négligence ne peut que compromettre sérieusement la santé des citoyens. Vivement la fin des vacances !