L'oued traversant la localité de Haï El Badr n'a subi que des opérations de curage partielles. Celles-ci, faut-il le préciser, ont été assurées par la subdivision de l'hydraulique. En effet, avec le temps, le lit de l'oued a été encombré de détritus. Ainsi, au lieu d'être un canal permettant le drainage des eaux pluviales, l'oued sert de décharge pour certains riverains. Conséquence : les rez-de-chaussées des maisons situées en bordure, ont été inondés à la suite d'un récent débordement. « Le lit de l'oued est jonché d'obstacles. Le drainage des eaux pluviales est entamé. Par la suite, les eaux ont débordé pour inonder les rez-de-chaussée et certains de nos voisins ont dû faire évacuer leurs meubles », a déclaré un riverain. Alertés juste après, le subdivisionnaire du secteur de l'hydraulique et quelques représentants de l'APC ont effectué un déplacement pour préparer une intervention. Mais, faute d'accès, l'opération de nettoyage s'est avérée difficile. « On a demandé à un riverain d'autoriser l'équipe chargée du nettoyage de détruire le mur de clôture pour permettre à l'engin d'avoir un accès et d'entamer l'opération. Mais le riverain a refusé par manque de garanties. » a révélé un employé de l'APC. Une autre solution déverser deux chargements de tuf au bord de l'oued pour constituer une pente et permettre à l'engin de s'y introduire. « Comme le lit de l'oued est envahi par la vase, l'engin risque de s'enfoncer et de s'immobiliser », a précisé le même employé. La situation reste pendante. Les riverains ayant subi des dégâts sont à la limite de leur patience. « Nous sommes hantés par le risque d'inondations. Celles-ci pourront nous surprendre si les averses reprennent », a affirmé un citoyen. Affaire à suivre.