Après Bir El Djir et Arzew, la wilaya d'Oran compte généraliser l'opération de délivrance des passeports biométriques aux daïras d'Aïn El Turck et d'Es-Sénia. Avec près de 1000 passeports biométriques délivrés en 2012 à Oran, les autorités locales envisagent, d'ici la fin de l'année, de généraliser le procédé aux quatre daïras restantes. L'opération permettra de réduire la forte tension constatée sur le service actuel de Sidi El Houari. «Il est temps de procéder à cette décentralisation», estime-t-on du côté de la population. «Le siège pilote de Sidi El Houari ne peut plus à lui seul répondre à une demande croissante sans cesse». La durée du traitement des dossiers sera donc réduite et la validation des dossiers sera de plus en plus facile. Les services de la wilaya vont doter les daïras concernées d'appareils pour relever les empreintes. Outre ces équipements, l'effectif doit être renforcé pour répondre aux besoins des deux localités. Toutefois, malgré ces dispositions, l'opération de retrait des passeports biométriques est loin de connaître une amélioration. Les demandeurs continuent à dénoncer la lenteur des enquêtes de police et l'existence d'un seul appareil par daïra pour relever les empreintes. La wilaya a prévu d'y remédier grâce à cette décentralisation avec la dotation des services de moyens plus efficaces. Ces passeports biométriques sont confectionnés par le centre national de production des documents d'identité et de voyage. L'opération est centralisée à Alger au niveau du centre de Bab Ezzouar qui, rappelons-le, reçoit par réseau les données des demandeurs. Une enveloppe budgétaire de 15 millions de dinars a été débloquée par le ministère de l'Intérieur pour l'acquisition du matériel et la programmation des données au niveau national.