Après l'ouverture du centre anti-cancer de Mazagran qui permet une prise en charge quotidienne des malades de Mostaganem, le secteur de la Santé vient de procéder à la réfection de la polyclinique de Lalla Kheira, située sur les hauteurs de la ville. Fermée pour travaux durant plus de 3 mois, cette structure, qui est la plus importante de la wilaya, avait un réel besoin de remise en état. Ici, ce sont quotidiennement plusieurs centaines de citoyens qui défilent sans discontinuer pour des consultations dans les domaines de la pédiatrie, de la chirurgie dentaire, de la médecine générale et de la radiologie. Construite à la fin de la décennie 70, cette polyclinique était le pivot central de la médecine externe de Mostaganem avec, en prime, un laboratoire d'analyses microbiologiques. Sa fermeture avait notablement perturbé les citoyens qui eurent beaucoup de peine à rejoindre le centre de santé situé sur le chemin des crêtes, non loin de Mazagran. Mais le petit désagrément a été vite oublié à partir du moment où le visage de la polyclinique a été totalement réhabilité grâce à la mobilisation des responsables de l'EPSP, à leur tête, le Dr Neffoussi qui ne cachait pas son émotion lors de la visite effectuée par le wali. Ce dernier constatera avec satisfaction que l'enveloppe de 7 millions de cts mobilisée pour cette opération de remise en état a permis de donner un visage très agréable à cette structure qui en avait bien besoin. Le personnel paramédical, une trentaine de personnes, ainsi que les médecins et autres chirurgiens dentistes étaient heureux de retrouver une structure plus accueillante et plus conviviale. Outre la vétusté de la plupart des structures, il aura fallu reprendre dans le fond et dans la forme la quasi-totalité des projets en cours. Ce sont ces multiples chantiers, tous hérités de son prédécesseur, qui continuent de perturber la prise en charge des patients à tous les niveaux. C'est ainsi que la construction du nouveau CHU, ainsi que celle des hopitaux de proximité de Bouguirat, Aâchaâcha, Mesra et Aïn Nouissy accusent un retard abyssal en raison non seulement des malfaçons mais aussi et surtout à cause du sous-dimensionnement et des grossières erreurs architecturales et fonctionnelles qu'il aura fallu reprendre au prix de mille efforts ; ce qui a engendré des surcoûts considérables.