Outre les différentes actions à destination des familles démunies, enfants assistés, handicapés et jeunes sans emploi, la direction de l'action sociale de Annaba a également planché sur différents projets de réalisation d'infrastructures destinées à l'une ou l'autre de ces catégories de citoyens auxquels elle apporte, aide, assistance et formation. Celle d'une école de jeunes aveugles, d'un centre pour insuffisants respiratoires, les opérations d'aménagement et équipement, celles destinées à des extensions à l'image du centre psychopédagoqiue du 8 Mai 45, du foyer des enfants assistés et établissements du secteur de la protection sociale, figurent dans le registre des réalisations achevées, en cour ou à lancer à court terme. Cette institution du ministère de la Solidarité nationale a réussi à mettre un terme à l'anarchie dans la gestion de différents hospices tel celui de la Plaine ouest. L'humanisation de ses structures engagées à pas forcés a permis de réhabiliter la dignité des pensionnaires en majorité des personnes âgées ou des jeunes femmes et jeunes filles que des difficultés sociales auraient pu entraîner vers la débauche. Sous l'impulsion de leur directrice, cadres et travailleurs se sont sérieusement mis au travail en cherchant toujours mieux pour soulager ceux dans le besoin d'une aide ou assistance. « Nous étions quotidiennement brimés et touchés dans notre dignité d'êtres humains, nous ne mangions pas à notre faim. Toute contestation était sévèrement sanctionnée. Le moindre contact avec les gens de l'extérieur était soumis à une surveillance rapprochée. Les effets vestimentaires et produits alimentaires déposés par des bienfaiteurs ne nous profitaient pas. Ce n'est que lors des cérémonies officielles et fêtes religieuses que l'on s'occupe de nous. Ces 2 dernières années, ce n'est plus le cas. Tout a changé en bien avec la satisfaction de la moindre de nos sollicitations », a déclaré Amar T., un septuagénaire pensionnaire de l'hospice de la Plaine ouest. Cet avis est partagé par plusieurs autres hommes et femmes ayant pour seul toit cet établissement. Il est le résultat d'une utilisation rationnelle des moyens humains, matériels et financiers d'une administration sociale de l'Etat hier confrontée à toutes les récriminations. Il reste néanmoins que l'emblème national actuellement sur le fronton de la DAS Annaba mérite un peu plus de respect.