Une première nationale au CHU de Blida L'équipe médicale du service de chirurgie et transplantation du CHU Frantz Fanon de Blida, que dirige le Pr Si Ahmed El Mahdi, vient de réussir avec succès deux greffes rénales dont le prélèvement a été réalisé par voie cœlioscopique (tout cœlio). Ces deux interventions, réalisées au cours du mois de mars, ont été menées pour la première fois par une équipe chirurgicale totalement algérienne. Les patients greffés se portent bien. Cette intervention pratiquée à travers des orifices afin d'introduire une caméra et des instruments de cœliochirurgie permet, du fait des mini-incisions, un meilleur confort post-opératoire, un séjour hospitalier plus court et une meilleure «estime de soi». Pour rappel, cette avancée chirurgicale est à l'origine de l'augmentation du nombre de donneurs de reins aux USA.
La Corée du Sud offre des bourses d'études
L'ambassade de la République de Corée à Alger invite les étudiants algériens désirant faire des études de master et de doctorat en République de Corée à s'inscrire aux universités concernées avant la fin du mois courant. Les candidats prétendant aux formations dispensées par les 60 universités coréennes désignées par l'Institut national de l'éducation (NIID), sont appelés à envoyer leur dossier par mail à l'adresse suivante : [email protected], et ce, avant le 31 mars 2013. Les candidats doivent être âgés de moins de 40 ans au 1er septembre 2013, être titulaires d'un diplôme de licence ou de master et avoir au moins une moyenne de 80 sur 100 ou une mention «très bien» aux épreuves d'examen à l'université. Ces bourses d'études, qui ouvrent droit aux frais d'inscription et de scolarité, à une allocation et à un billet d'avion aller-retour, s'inscrivent dans le cadre du programme annuel gouvernemental coréen de bourses d'études au profit des étudiants étrangers.
L'imprimé 12 S se fait rare à l'Ouest
Ces derniers jours, plusieurs personnes nées à Oran et résidant dans d'autres wilayas ont fait des centaines de kilomètres pour se faire délivrer des actes de naissance «EC12 S» auprès du service d'état civil, sont retournées bredouilles. En effet, plusieurs personnes venant de Béchar, Jijel, Blida, Alger et d'autres régions du pays ont attendu pendant toute la journée devant les guichets du service central d'état civil dans l'espoir de se faire délivrer le fameux acte de naissance «EC 12 S», pour la constitution du dossier de passeport, mais en vain. Renseignement pris, le stock d'imprimés qui était disponible au niveau du service a été épuisé. Cette situation inconvenante n'est pas pour plaire aux postulants qui estiment qu'on se moque d'eux et cela crée également des frictions entre ces derniers et les agents.
Peine capitale pour un ex-commissaire de police
Le tribunal criminel près la cour de Béchar a prononcé la peine capitale à l'encontre d'un ex-commissaire de police inculpé d'assassinat prémédité et de dissimulation de preuves. Cet ancien officier de police avait, dans la journée du 10 juillet 2010, égorgé une policière âgée de 31 ans dans une zone désertique de la région de Reggane et avait procédé, après son crime, à l'effacement de toutes traces de son forfait. Confondu par les preuves scientifiques apportées par les enquêteurs et les autres dépositions des témoins qui ont fait état de relations suivies qu'avait cet individu avec sa victime, il a nié en bloc avoir commis ce crime. Le tribunal a retenu contre le mis en cause l'accusation d'assassinat prémédité et dissimilation de preuves de crime et l'a condamné à la peine capitale.
Le violon du Titanic refait surface
Le violon en bois de rose du chef de l'orchestre du Titanic a été retrouvé dans un grenier en Angleterre et authentifié 101 ans après le naufrage du paquebot «insubmersible». Il a fallu sept ans pour certifier l'origine de l'instrument, qui a miraculeusement survécu au drame. Le violon appartenait à Wallace Hartley, à la tête de la petite formation instrumentale du Titanic qui s'était illustrée en jouant jusqu'à ce que le bateau sombre dans l'Atlantique en avril 1912. La dépouille de Wallace Hartley a passé dix jours dans l'eau, et «le violon a été trouvé dans une valise en cuir» qui était attachée à son corps. Ce violon, qui a connu un destin à nul autre pareil, est évalué à au moins 100 000 euros. Il n'est pourtant pas question, pour l'instant, de le vendre aux enchères.