Entrant dans le cadre de la commémoration du printemps berbère et du printemps noir, la journée d'hier, marquée par une exposition aux théâtre communal et par des prises de parole de délégués du mouvement citoyen, dont Abrika, a été dédiée à Yahia Tayeb, disparu il y a quatre ans et grand militant du mouvement associatif. La journée a également été l'occasion de rendre un vibrant hommage aux 126 martyrs du printemps noir. Enchaînant dans cette optique, M. Ouchlouche, directeur de la communication au sein du Haut commissariat à l'amazighité, a demandé que cet hommage aille aussi à d'autres martyrs comme ceux de 1988 où il avait lui-même perdu un fils du 12 ans et enfin à toute la Kabylie qui par le sens de son militantisme et son attachement aux valeurs démocratiques a consenti un lourd sacrifice. Abrika, lui, s'est contenté de brosser un tableau saisissait du mouvement culturel berbère dont les racines s'enfoncent profondément dans les premières années qui sont suivi notre indépendance (un parcours marqué de répression et de lourds tributs) à nos jours.