Par leur action de protestation, les médecins résidents ont obtenu gain de cause, puisque la Direction du CHUO a fait état état de la démission déposée par le maître de conférence, chef de service, objet de cette polémique. Les médecins résidents du service de Chirurgie Thoracique ont observé, hier, un sit-in en guise de protestation pour dénoncer le comportement de leur chef de service qu'ils considèrent comme «un abus de pouvoirs et une nomination illégale à ce poste de responsabilité». Banderoles et affiches relatant leurs revendications étaient ainsi disposées devant le siège de la Direction de l'Etablissement. Cette situation, qui paraissait inextricable et demeurait bloquée, a connu néanmoins connu, en fin de matinée d'hier, une fin favorable selon les termes du communiqué remis à notre rédaction. Une fin de l'épilogue qui serait due, toujours selon ce communiqué : «à l'annonce faite par la Direction du CHUO faisant état de la démission déposée par le maître de conférence, chef de service, objet de cette polémique.» Une démission acceptée par sa hiérarchie «qui a procédé en outre à l'installation d'un autre maître-assistant qui a été promu à ce poste demeuré vacant, conformément à la législation en vigueur», devait-on lire. Un changement que le comité des résidents considère comme une réussite due, toujours selon les termes du communiqué, uniquement à la solidarité de toutes celles et ceux qui ont répondu à l'appel en étant présents à tous les sit-in et actions qui se sont déroulés au sein du CHUO. Le comité informe en conclusion l'ensemble des médecins résidents que les prochains combats porteront sur les aberrations autour du problème de détachement pour des formations à l'étranger, considérant que «la législation est là aussi également bafouée en toute impunité».