Les médecins résidents des différents établissements hospitaliers (CHUO, l'EHS Canastel, l'EHU de l'USTO, la clinique des Amandiers et l'hôpital Colonel Othmane) sont entrés en grève, hier, pour une durée de trois jours. Tout a commencé quand des médecins résidents ont été sanctionnés pour absence aux gardes des urgences. Ces gardes, selon les représentants des médecins résidents, leur ont été imposées comme jamais auparavant. Car, disent-ils à l'unanimité, « l'article 9 du décret exécutif n°96/149 du 27 avril 1996, portant statut du résident en sciences médicales parle d'une participation aux gardes des UMC et non pas d'une activité qui doit être imposée à ce personnel médical ». C'est à partir de là que les problèmes ont surgi chez cette frange de futurs médecins spécialistes. Car, ayant refusé d'assurer ces gardes, certains d'entre eux ont été sanctionnés. Lever les sanctions Plusieurs sit-in ont été tenus par ces résidents devant la direction du CHU en signe de protestation. Mais en vain. Le comité consultatif, constitué à l'occasion pour trouver une solution à ce problème, n'a pas pu faire grand-chose. Un représentant de ces résidents nous explique : « nous estimons que la population d'Oran mérite d'être prise en charge dignement et de façon décente. » Ce même interlocuteur nous précise que la grève se poursuivra, avec un service minimum évidemment, tant que les sanctions ne seront pas levées immédiatement et sans conditions. Et de dire dans ce sens : « nous ne renoncerons pas à ce mouvement de grève si, de la part de la direction, un écrit nominatif levant l'ensemble des sanctions ne nous parvient pas. »