Dix couples de la ville de Médéa se sont unis, récemment, pour le meilleur et pour le pire, au terme d'un mariage collectif. La cérémonie était organisée, dans la salle des prières de la mosquée du quartier d'El M'sallah, par l'association caritative Ah El Khir de Médéa. Son président, Nourredine Bengherbia, réédite cet acte pour la cinquième fois depuis la création de l'association en 2005, et ce, grâce à la contribution de plusieurs donateurs. En tout, 70 mariages ont été célébrés par cette association. Cette initiative louable renoue avec les traditions ancestrales des aïeux qui, autrefois, se solidarisaient pour organiser la «taoussa», une quête en espèces au profit des nouveaux mariés en vue de les aider pécuniairement à faire face aux dépenses des frais inhérents à la cérémonie de noce. L'organisation des bienfaiteurs de Médéa, s'emploie dans son inlassable mission pour venir assister une catégorie de jeunes citoyens qui ne peuvent pas se permettre de fonder un foyer conjugal. Elle met à leur disposition une somme en espèce de huit millions de centimes destinée à la dot, une chambre à coucher et ses accessoires (draperie et rideaux) et un costume pour chaque heureux marié. Le noceur doit participer avec deux millions de centimes seulement.