Le premier responsable de la wilaya avait affirmé que le projet de raccordement de ces cités était inscrit au programme de l'année 2012. Les cités des 50, 20 et 80 Logements, implantées dans la partie sud de Mouzaïa, ne sont toujours pas raccordées au gaz de ville. Une situation préjudiciable pour les résidents, qui continuent depuis 2004, année de l'occupation de leur logement, à subir le froid et autres désagréments liés à l'absence de cette énergie. «La conduite principale de gaz de ville est à 10 m seulement de nos immeubles et nous ne bénéficions pas de cette nécessaire commodité», proteste un locataire. Un autre riverain fera remarquer que la cité des logements participatifs, située non loin de la cité des 150 Logements, est alimentée le plus normalement en gaz et cela depuis son inauguration au début de l'année 2012 par le wali de Blida. «Ce jour-là, nous avions attiré l'attention du wali sur ce que nous endurons, et ce, depuis plusieurs années», souligne un père de famille, et d'ajouter : «Le premier responsable de la wilaya nous avait déclaré que le projet de raccordement de nos logements au gaz de ville était inscrit au programme de l'année 2012.» Depuis, aucune suite n'a été donnée aux nombreuses réclamations adressées par les résidents, que ce soit aux autorités locales, de wilaya et à la direction régionale de l'énergie et des mines de Blida. «Normalement, la procédure de raccordement au gaz de ville n'est pas de notre ressort», proteste un riverain. Et de poursuivre : «C'est aux services concernés par la réalisation du programme de logements locatifs d'entamer les démarches nécessaires.» En effet, l'acquisition d'un logement, comme cela est stipulé dans le cahier des charges, doit être accompagnée de toutes les commodités vitales au confort des habitants. «Faire monter une bonbonne de gaz jusqu'au 6e étage, et ce jusqu'à trois fois par mois est une harassante corvée, que peuvent nous éviter les responsables, s'ils daignaient faire leur travail correctement», fulmine un sexagénaire. En attendant de pouvoir enfin utiliser le gaz de ville sans la hantise de la bonbonne vide au bon milieu de la préparation du repas, les résidents scrutent l'arrivée du livreur qui ne vient, lui aussi, que quand bon lui semble.