Les éléments de la protection civile de Béjaïa ont eu à intervenir durant le premier trimestre de l'année en cours plus de 2600 fois sur des cas d'accidents et autres faits ayant nécessité du secours. Le bilan trimestriel fait ressortir une soixantaine de cas de décès devant lesquels nos pompiers n'ont pas pu faire grand-chose. Le plus important résulte des 115 accidents de la route qui ont fait 16 morts et 166 blessés. Suivent alors 8 cas de suicide, dont six hommes, une femme et un enfant, survenus, respectivement, à Toudja, Béjaïa, Taourirt Ighil, Chellata, Fenaïa, Tazmalt et Barbacha. Un triste bilan rallongé malheureusement par 4 autres cas déplorés durant le mois d'avril à Tazmalt d'abord où un autre enfant de 13 ans et un homme de 46 ans se sont pendus, à Béni Djelil où un sexagénaire a fait de même avant que la dernière victime en date ne soit déplorée à Tichy, au village El Mizab exactement. En tout, une douzaine de personnes qui se sont donné la mort, tous, par pendaison. Depuis le début de l'année, la commune de Tazmalt a été, à elle seule, touchée à trois reprises par le phénomène. Les trois cas de suicide, de deux collégiens et d'un quadragénaire, ont été relativement rapprochés dans le temps, ce qui a légitimé les inquiétude de la population. A lui seul, le village H'wari a déploré deux victimes en quelques jours avant qu'une troisième personne ne se donne la mort dans un autre village de la même commune. Pour l'année 2003, un seul mineur parmi les 34 suicidés comptabilisés par la protection civile. En 2002, aucun. Mais deux ans plus tard, soit en 2004, par contre, l'année où le nombre de suicide a atteint la cote d'alerte de 66 cas, l'on avait déploré six mineurs parmi les victimes. Dans un autre registre, la protection civile a procédé à plus de 1650 évacuations vers les structures de santé, de malades et autres blessés dont 18 n'ont malheureusement pas survécu. Comme elle a eu aussi à intervenir pour des cas d'asphyxie où 9 personnes sont mortes sur les 14 victimes transférées, et pour également plus de 800 autres opérations diverses de moindre gravité dont celles relatives à des cas d'inondation, ouverture de portes bloquées, etc. 37 foyers d'incendie ont été, par ailleurs, circonscrits dans la wilaya. A l'exception d'un seul feu industriel et d'un autre urbain, à Aokas, le gros est classé au registre des petits feux.