Depuis près de quatre mois, le chef-lieu de la commune et daïra de Bouzeguène (60 km à l'est de Tizi Ouzou), est dans sa quasi-totalité plongé dans le noir. Les lampes de l'éclairage public n'éclairent plus et les différents quartiers replongent, dès le coucher du soleil, dans l'obscurité. Les habitants de la cité des 56 logements, ceux du quartier d'Ibouyesfene, de la route d'Aït Ikhlef au quartier du CEM Hamadi vers le lieudit «Tagounsa» et même au centre ville, s'interrogent sur l'incapacité des responsables de la commune et de la Sonelgaz à détecter le court circuit électrique qui a entrainé cette longue panne.Beaucoup d'habitants ont pris attache avec les responsables de l'APC pour attirer leur attention sur cette défaillance de l'éclairage public qui continue de persister. Ce problème de l'éclairage public a soulevé le courroux de nombreux citoyens qui ne comprennent pas l'incapacité de l'électricien de l'APC à réparer cette panne et c'est d'autant plus déplorable lorsqu'on considère tous les efforts qui ont été déployés dans le passé en matière d'éclairage public pour redonner à la ville de Bouzeguène le visage digne d'un chef-lieu de daïra. Aussi ridicule que cela puisse paraître, au quartier du vieux marché, près de la cité des 56 logements, et dans une partie du chemin menant vers Ibouyesfene, les lampes sont restent allumées jour et nuit depuis plus de 6 mois. Cette fâcheuse situation a fini par créer un climat de peur dans les nombreux quartiers où les habitants sont obligés de s'enfermer chez eux et de laisser, devant leur habitation, une ampoule allumée toute la nuit.