Sétif est une ville mal éclairée. En effet, un petit tour la nuit à travers les quatre coins de la capitale des Hauts-Plateaux, permet de constater les défaillances en matière d'éclairage public. Alors que certaines parties du centre-ville, notamment devant le siège de la wilaya, sont hyper éclairées, beaucoup d'autres sont plongées dans l'obscurité. Et on peut même parler d'absence de lampadaires dans plusieurs quartiers. Par ailleurs, les rues, quartiers et cités, qui ont la chance d'avoir des lampadaires, dont certains datent de l'ère coloniale, ne bénéficient, par contre, d'aucune maintenance. Si une lampe est grillée, il faut attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour qu'elle soit remplacée. Certains luminaires en panne ne sont là que pour le décor, au grand dam des riverains. Des pannes auxquelles les techniciens du parc communal n'ont pas trouvé de solution. Dans beaucoup de cas, celles-ci sont imputées à la mauvaise qualité des ampoules. Les moyens humains et matériels affectés à la maintenance du réseau d'éclairage public ne sont pas suffisants; la lumière sécurisante, qui inciterait les gens à sortir la nuit en toute quiétude, est donc absente.