En marge des festivités officielles organisées hier au niveau de l'ex-CFA de Blida, rentrant dans le cadre de la commémoration du 1er Mai, Journée internationale du travailleur, Zami Yakoub, secrétaire général de l'UGTA de la wilaya de Blida, déclarait aux présents, fort nombreux, que le nombre de travailleurs officiellement structurés au sein de l'UGTA de Blida est de 22 000 adhérents, toute branche confondue. Un nombre qui, selon toujours notre interlocuteur, refléterait l'ancrage de cette structure au niveau local, mais surtout le niveau de prise de conscience syndicale du travailleur. Par ailleurs, et par la même occasion, le représentant de l'UGTA à Blida regrette les entraves rencontrées par des travailleurs désireux créer des cellules de représentation dans des entreprises privées. Il considère en effet, que « l'absence de textes de lois régissant jusqu'à aujourd'hui la mise en place de cellules syndicales au sein des entreprises privées fait que toutes les tentatives sont étouffées ». Pis encore, « des travailleurs ont été même licenciés, lorsqu'ils ont émis le vœu d'être représentés vis-à-vis de leurs administration », expliquait-il toujours. Un état de fait qui dénote à plus d'un titre l'état d'esprit des responsables du secteur privé, dès qu'il s'agit d'organiser son personnel dans un cadre syndical. Cette animosité sera certainement plus exprimée à l'avenir, d'autant que le spectre de l'intégration de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce avec toutes ses retombées sur le marché national, ne viendra certainement pas arranger ou apprivoiser le profil d'un syndicaliste, que ce soit aussi bien dans le secteur public que privé.