La direction de la culture, en collaboration avec le Club de réflexion et d'initiative (CRI) a organisé, jeudi passé, une journée d'étude sur le mouvement insurrectionnel à Souk Ahras aux premières années de l'occupation française. El Hasnaoui et El Keblouti, deux chefs de tribus qui ont combattu l'armée coloniale ont été présentés par les intervenants comme symboles de la résistance de tout un peuple. Djalel Khecheb, l'un des organisateurs de cette rencontre, a déclaré : «la biographie de ces deux hommes revêt un intérêt particulier dans la lecture de l'histoire d'une région combattante et d'un peuple qui refusait le joug du colonialisme». Le docteur Loudjani, président du CRI et élu de l'APW, a mis en relief l'importance des deux mouvements insurrectionnels, par rapport au plan d'occupation française. Il a cité en référence des écrits d'officiers de l'armée conquérante qui avisaient leurs supérieurs de la gravité de la situation. Manaâ, le directeur de la culture de la wilaya de Souk Ahras, a déclaré lors de son intervention que son département aspire à promouvoir cette journée en rencontre d'envergure nationale. L'enseignant-député FLN a relu, par la même occasion sa conférence «l'insurrection d'El Keblouti et des spahis», alors que l'intervention de Djebar Djebar a détaillé des évènements importants qui ont accompagné le soulèvement de la région durant la deuxième moitié de l'avant-dernier siècle.