La faculté des sciences économiques et des sciences de gestion (université Saâd Dahleb de Blida) a abrité récemment un colloque international sur la décentralisation de la fiscalité locale. Cette manifestation à caractère scientifique, organisée par le laboratoire Dasface, vise une réflexion sur le meilleur moyen de financer les activités économiques, sociales et culturelles des collectivités locales. Elle a été animée par des enseignants de différentes universités et des professionnels d'institutions nationales en rapport avec le thème. Face au système fiscal centralisé des collectivités locales, en vigueur, les participants prônent son abandon et son remplacement par un système fiscal décentralisé. Ce système fiscal centralisé est sujet à maints inconvénients, arguent les communiquants. Le recouvrement de la fiscalité locale, dans ce système, se matérialise par l'administration des impôts en lieu et place des collectivités locales. Les finances de celles-ci sont octroyées sur la base d'un budget en lieu et place de ses recettes (répartition des recettes). Ce système ne favorise nullement un management administratif, facteur de développement durable, évaluent les participants. Par contre, un système fiscal décentralisé, fortement préconisé par les intervenants, favorise l'émulation et permet aux collectivités locales de collecter, elles-mêmes leurs impôts et d'affecter les recettes recouvrées de manière efficiente. Cet évènement, auquel ont pris part des représentants du Maroc, d'Egypte et de Jordanie, a été marqué par la présentation d'une quarantaine de communications ayant trait aux différentes facettes de la fiscalité locale.