230 fonctionnaires de l'Education nationale, assurant l'encadrement pédagogique, administratif et technique, partiront en retraite d'ici la prochaine rentrée scolaire, a-t-on appris d'une source proche du dossier. Parmi eux figurent de nombreux enseignants, dont certains ont fait valoir leur droit au départ anticipé. Pourquoi cet engouement pour le «divorce» à tout prix avec l'enseignement? Si certains enseignants et chefs d'établissement évoquent l'âge légal de départ à la retraite et la revalorisation des salaires, d'autres, en revanche, se plaignent de fatigue et de conditions de travail défavorables. Il est évident que ces départs massifs vont aggraver le déficit des personnels en question. Interrogé sur la question lors de la visite qu'il a effectuée à Chlef le 9 juin dernier, le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba-Ahmed, s'est dit prêt à prolonger l'activité de ceux qui veulent rester en poste. «La possibilité est donnée à chaque direction de l'Education d'accorder une ou deux années supplémentaires aux enseignants qui le désirent et ce, en attendant la mise en place du nouveau plan de recrutement qui prévoit l'intégration de 12500 enseignants universitaires dont 4500 pour le secondaire», a-t-il souligné.