C'est le statu quo ! Le président du conseil national de l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (Unpef), Sadek Dziri ,regrette que les résolutions issues du dernier conseil national, tenu le week-end dernier n'ont pas fait réagir le ministère de l'Education nationale de sa torpeur. C'est le statu quo ! Le président du conseil national de l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (Unpef), Sadek Dziri ,regrette que les résolutions issues du dernier conseil national, tenu le week-end dernier n'ont pas fait réagir le ministère de l'Education nationale de sa torpeur. «Le 21 mai prochain, il y aura une nouvelle réunion du conseil national », nous a indiqué hier, le syndicaliste au cours d'un bref entretien téléphonique. Il n'écarte pas la mise en œuvre de toutes les résolutions décidées à l'issue du dernier conseil national. Le ministère de l'Education nationale se voit ainsi accorder un répit de quelques jours pour «répondre favorablement aux revendications de l'Unpef et du Snapest», a précisé Sadek Dziri. Ainsi, ils sont deux syndicats à exercer une forte pression sur le département de Baba Ahmed. Qu'en est-il exactement des revendications de ces deux syndicats ? Elles tournent autour de la révision du statut particulier et la prime de zone. Pour le premier point, le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed a exprimé la semaine dernière une fin de non-recevoir. Il a fait savoir que la révision du statut particulier, n'est pas d'actualité d'autant plus, a-t-il souligné que sa publication est récente. Abdelatif Baba Ahmed a toutefois affiché sa disponibilité à prendre des dispositions concernant, notamment la promotion des enseignants. Une façon d'apaiser un tant soit peu la tension qui traverse ce secteur névralgique. Pour la prime de zone, Sadek Dziri contredit le ministre du Travail, Tayeb Louh, qui a parlé, jeudi dernier, lors d'une séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales que la prime de zone serait calculée sur la base des nouveaux salaires des enseignants. «Cette prime ne concerne que les cadres qui exercent au Sud», a rectifié le président du conseil national de l'Unpef. Qu'en est-il maintenant des résolutions du conseil de l'Unfep adoptées le week-end dernier et rendues publiques à travers un communiqué du syndicat. Les enseignants confisqueront des copies d'examen de leurs élèves et ne prendront pas part aux conseils de classe. De leur côté, les personnels administratifs ne participeront pas aux conseils de classes, ne délivreront pas les attestations et les certificats de scolarité et ne s'acquitteront d'aucune activité pédagogique. Encore une fois, ce sont les élèves, notamment ceux des classes d'examen, Bac, BEM, qui vont faire les frais de cette grogne qui ne les concerne ni de près, ni de loin. L'Unpef va trop loin pour tenter de faire plier le ministère de l'Education. Elle menace. Une double menace de boycott total de toutes les tâches administratives et pédagogiques. Ainsi, le corps enseignant afficherait son retrait de toutes ses missions pédagogiques. Le personnel enseignant est instruit pour ne pas prendre part aux examens et sessions de rattrapage de tous les paliers, aux rencontres d'évaluation des résultats scolaires ainsi que celles relatives aux orientations. Le staff administratif des établissements scolaires, de son côté, est appelé à boycotter toutes les missions qui lui sont dévolues notamment en cette période des examens scolaires. Il s'agit de la non-participation aux préparatifs matériels au niveau des centres d'examen, refus de remettre le matériel pédagogique nécessaire à la gestion des différents conseils et de signer les différents rapports, la non-participation aux réunions, que ce soit au niveau de l'établissement ou ailleurs, et la non-délivrance des certificats de scolarité et des attestations de travail. Le boycott administratif touchera aussi la préparation des bulletins scolaires, l'actualisation des listes des élèves et celle des demi-pensionnairess ainsi que le dispatching des groupes. Ce sera donc la paralysie totale des établissements scolaires et une impossibilité de tenir dans ces conditions les examens officiels programmés pour cette fin d'année. Pour sa part, le conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique Elargi (Cnapest Elargi) se dit insatisfait du traitement réservé à ses revendications. Lui aussi, n'écarte pas la possibilité que soient perturbés les examens de fin d'année. «Le bureau national considère que les résultats de la rencontre sont en deçà des aspirations des enseignants. La réponse de la tutelle aux revendications n'est pas plus que des promesses et cela peut aggraver la situation d'autant plus qu'on est à l'approche des examens», lit-on dans un communiqué Lors de sa rencontre bilatérale avec le ministre de l'Education nationale Abdelatif Baba Ahmed, Nouar Larbi, coordinateur national du Cnapest Elargi a réitéré les revendications des travailleurs qui portent sur la prime de zone, la médecine du travail, le logement et le statut particulier. Des revendications qui n'ont pas encore été satisfaites par la tutelle qui campe sur ses positions. Chaude, chaude, sera la fin de cette année scolaire bien particulière. Des grèves à répétition, les corps enseignant et administratif décidés à en découdre avec le ministère de l'Education nationale quitte à sacrifier le labeur d'une année de millions d'élèves qui n'ont pas besoin d'être perturbés plus qu'ils ne le sont. «Le 21 mai prochain, il y aura une nouvelle réunion du conseil national », nous a indiqué hier, le syndicaliste au cours d'un bref entretien téléphonique. Il n'écarte pas la mise en œuvre de toutes les résolutions décidées à l'issue du dernier conseil national. Le ministère de l'Education nationale se voit ainsi accorder un répit de quelques jours pour «répondre favorablement aux revendications de l'Unpef et du Snapest», a précisé Sadek Dziri. Ainsi, ils sont deux syndicats à exercer une forte pression sur le département de Baba Ahmed. Qu'en est-il exactement des revendications de ces deux syndicats ? Elles tournent autour de la révision du statut particulier et la prime de zone. Pour le premier point, le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed a exprimé la semaine dernière une fin de non-recevoir. Il a fait savoir que la révision du statut particulier, n'est pas d'actualité d'autant plus, a-t-il souligné que sa publication est récente. Abdelatif Baba Ahmed a toutefois affiché sa disponibilité à prendre des dispositions concernant, notamment la promotion des enseignants. Une façon d'apaiser un tant soit peu la tension qui traverse ce secteur névralgique. Pour la prime de zone, Sadek Dziri contredit le ministre du Travail, Tayeb Louh, qui a parlé, jeudi dernier, lors d'une séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales que la prime de zone serait calculée sur la base des nouveaux salaires des enseignants. «Cette prime ne concerne que les cadres qui exercent au Sud», a rectifié le président du conseil national de l'Unpef. Qu'en est-il maintenant des résolutions du conseil de l'Unfep adoptées le week-end dernier et rendues publiques à travers un communiqué du syndicat. Les enseignants confisqueront des copies d'examen de leurs élèves et ne prendront pas part aux conseils de classe. De leur côté, les personnels administratifs ne participeront pas aux conseils de classes, ne délivreront pas les attestations et les certificats de scolarité et ne s'acquitteront d'aucune activité pédagogique. Encore une fois, ce sont les élèves, notamment ceux des classes d'examen, Bac, BEM, qui vont faire les frais de cette grogne qui ne les concerne ni de près, ni de loin. L'Unpef va trop loin pour tenter de faire plier le ministère de l'Education. Elle menace. Une double menace de boycott total de toutes les tâches administratives et pédagogiques. Ainsi, le corps enseignant afficherait son retrait de toutes ses missions pédagogiques. Le personnel enseignant est instruit pour ne pas prendre part aux examens et sessions de rattrapage de tous les paliers, aux rencontres d'évaluation des résultats scolaires ainsi que celles relatives aux orientations. Le staff administratif des établissements scolaires, de son côté, est appelé à boycotter toutes les missions qui lui sont dévolues notamment en cette période des examens scolaires. Il s'agit de la non-participation aux préparatifs matériels au niveau des centres d'examen, refus de remettre le matériel pédagogique nécessaire à la gestion des différents conseils et de signer les différents rapports, la non-participation aux réunions, que ce soit au niveau de l'établissement ou ailleurs, et la non-délivrance des certificats de scolarité et des attestations de travail. Le boycott administratif touchera aussi la préparation des bulletins scolaires, l'actualisation des listes des élèves et celle des demi-pensionnairess ainsi que le dispatching des groupes. Ce sera donc la paralysie totale des établissements scolaires et une impossibilité de tenir dans ces conditions les examens officiels programmés pour cette fin d'année. Pour sa part, le conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique Elargi (Cnapest Elargi) se dit insatisfait du traitement réservé à ses revendications. Lui aussi, n'écarte pas la possibilité que soient perturbés les examens de fin d'année. «Le bureau national considère que les résultats de la rencontre sont en deçà des aspirations des enseignants. La réponse de la tutelle aux revendications n'est pas plus que des promesses et cela peut aggraver la situation d'autant plus qu'on est à l'approche des examens», lit-on dans un communiqué Lors de sa rencontre bilatérale avec le ministre de l'Education nationale Abdelatif Baba Ahmed, Nouar Larbi, coordinateur national du Cnapest Elargi a réitéré les revendications des travailleurs qui portent sur la prime de zone, la médecine du travail, le logement et le statut particulier. Des revendications qui n'ont pas encore été satisfaites par la tutelle qui campe sur ses positions. Chaude, chaude, sera la fin de cette année scolaire bien particulière. Des grèves à répétition, les corps enseignant et administratif décidés à en découdre avec le ministère de l'Education nationale quitte à sacrifier le labeur d'une année de millions d'élèves qui n'ont pas besoin d'être perturbés plus qu'ils ne le sont.