Le mouvement des ambulances et des camions d'extinction de la Protection civile a attiré, hier matin, une foule de curieux qui voulait savoir s'il s'agit d'un incident grave, surtout que les faits se sont passés au centre payeur de la Cnas, sis près de la cité Kaddour Boumeddous. Des craintes vite dissipées lorsque les passants sauront qu'il ne s'agit que de manœuvres organisées par la Protection civile et la sûreté de wilaya, en collaboration avec la société d'exploitation du tramway (Setram). «C'est la simulation d'un incendie au service des archives du siège de la Cnas de Kaddour Boumeddous, qui se trouve près de la ligne du tramway, ce qui donne à cette intervention un cachet spécifique, puisqu'il faut d'abord couper l'alimentation en énergie électrique de 700 volts de la ligne du tramway, avant de procéder aux opérations de sauvetage des personnes se trouvant à l'intérieur, puis l'entame de l'extinction des flammes pour empêcher leur propagation vers les étages supérieurs», nous expliquera le lieutenant Nouredine Tafer, chargé de communication à la direction de la Protection civile. Selon lui, cet exercice qui a mobilisé quatre ambulances, quatre engins d'extinction et 45 agents, est une manière de prévoir et d'éviter les dégâts possibles pour pouvoir gérer la situation plus tard lors de l'exploitation commerciale du tramway. De son côté, le chargé de communication à la Setram, Khaled Bouras, précisera que cette opération a été programmée dans le cadre du plan d'intervention et de sécurité (PIS), élaboré pour le contrôle des mesures de sécurité sur les 8 km de la ligne du tramway. «C'est la deuxième opération du genre durant la période de la marche à blanc du tramway ; nous avons simulé un incendie dans un bloc administratif situé dans un endroit étroit sur le passage du tramway», a-t-il dit. Par ailleurs la direction de la sûreté de wilaya a mobilisé plusieurs services et éléments pour intervenir, notamment ceux du 5ème arrondissement. Lors de cette opération, plusieurs accès ont été fermés à la circulation, entre la station Benabdelmalek et la cité dite Ciloc, ce qui a causé de longs embouteillages à partir de la mosquée Emir Abdelkader jusqu'à la place Colonel Amirouche.