Au district GPL de Naftal de Blida (siège), les travailleurs sont divisés en deux. Il y a ceux qui sont pour l'installation d'une section syndicale pour mieux défendre leurs droits, et d'autres qui n'en veulent pas. Chaque partie prétend être majoritaire. Ceux qui sont contre avancent que l'Union locale de l'UGTA de Blida veut imposer des noms, de surcroît responsables au district GPL, afin que ses éléments puissent en tirer profit. «On ne veut pas d'une section syndicale de responsables imposée par l'UGTA. Les représentants de cette dernière ne cherchent que leurs intérêts. Ils sont allés jusqu'à trafiquer le PV d'une élection, il y a quelques années, afin de placer, en tête leurs collaborateurs. Cela pour qu'ils puissent avoir des bons d'essence ou des postes d'emploi pour leurs proches. Une chose est sûre, leur but n'est pas de défendre nos droits», insiste un groupe de travailleurs du district GPL de Blida. Ils disent que leur entité «enregistre de bonnes performances en matière de vente et de chiffre d'affaires» et qu'une section syndicale ne peut que créer «un climat de zizanie et déstabiliser toutes ces performances». Contacté, un représentant de l'UGTA de Blida nie en bloc ces accusations. «Il nous est impossible de trafiquer les PV car l'huissier de justice doit être présent pour valider les résultats en présence des travailleurs. Ce n'est pas un argument valable, c'est juste une manière pour que les opposants à une section syndicale aient gain de cause. On a envoyé deux correspondances au district GPL pour l'installation de cette section. Aucune réponse !», dit-il.