Le paiement se fera à la récupération des achats en attendant la dématérialisation des moyens de paiement. L'hypermarché Ardis Medina Center soufflera, demain, sa première bougie. Cette date marque une année d'activité d'Ardis. Depuis son ouverture le 5 juillet 2012, cet hypermarché du groupe Arcofina a fait un pas de géant. En effet, Ardis proposera, dès demain, des achats en ligne grâce à une plateforme commerciale par internet riche déjà de 10 000 références. Ce nombre augmentera pour atteindre, en septembre, 50 000 à 60 000 références à même de couvrir un large éventail des produits commercialisés par Ardis. Ainsi, acheter à distance est désormais possible, sur simple accès à Ardis online par le moyen d'un PC et/ou d'un téléphone cellulaire multimédias. Le mode de paiement est simple ; il se fait à la récupération des commandes, en attendant que la finance algérienne donne un réel essor à la dématérialisation des moyens de paiement. L'extension horizontale d'Ardis bute, néanmoins, sur des difficultés d'ordre bureaucratique. Le président du groupe Arcofina, propriétaire de l'hypermarché Ardis, regrette l'attitude hostile de l'administration au projet d'étendre l'infrastructure d'Ardis. D'après Abdelouahab Rahim, son groupe peine à avoir les autorisations nécessaires à l'agrandissement de l'hypermarché. Il explique qu'une demande de permis de construire est en souffrance depuis six mois déjà dans les tiroirs de la wilaya d'Alger. Les ambitions d'extension sur d'autres régions du pays s'achoppent à un casse-tête administratif. «Nous avons des difficultés à avoir les autorisations. L'administration nous bloque», regrette M. Rahim, président du groupe Arcofina, lors d'un point de presse consacré au premier anniversaire d'Ardis. L'enseigne espère, à terme, être présente dans plusieurs wilayas. Son implantation à Oran est prévue pour 2014. Par ailleurs, la météo n'est non plus au beau fixe pour permettre au projet AlgerMedina de sortir de l'eau. Ce fameux projet du groupe Arcofina trébuche également sur les vieilles habitudes bureaucratiques de l'administration algérienne. Rien que pour l'aménagement de la «marina», une demande d'autorisation est en attente depuis six ans déjà dans les tiroirs des instances concernées. «On ressent une opposition au projet, voire une hostilité», déplore le concepteur d'AlgerMedina. Il ne décide pas pour autant de baisser pavillon. Le raisonnement est simple : «Avancer même difficilement, à la hauteur de ce que nous pouvons faire.» Pour cela, Ardis Medina Center compte créer déjà 1000 autres emplois à court terme pour atteindre 2000 emplois. Le président du groupe Arcofina refuse de parler argent, en réponse à une question qui évoquait le chiffre d'affaires réalisé par Ardis depuis son ouverture. «C'est à la hauteur de ce que nous avons projeté», se contente-t-il de dire. A une autre question qui aborde la fourniture de l'hypermarché en produits «made in China», M. Rahim réplique en indiquant que les services d'approvisionnement d'Ardis «ne font pas de l'importation, mais achètent ce qu'ils trouvent sur le marché». Au final, il faut reconnaître que le marché de la grande distribution semble connaître une bonne croissance ces dernières années. L'on parie sur un essor appréciable dans les prochaines années.