à l'approche du mois de Ramadhan, les prix des produits alimentaires commencent à connaître une hausse. Une envolée que ni commerçants, ni l'administration en charge du secteur n'ont pu justifier. À quelques jours du mois sacré, c'est le prix du poulet de chair qui prend de l'altitude. Dans plusieurs boucheries à Bouira, et en l'espace d'une semaine, le kilo de poulet est passé de 220 DA à plus de 300 DA. Les bouchers justifient cette envolée par la flambée des prix au marché de gros où ces derniers avoisinent les 220 DA/kg. Ce qui influe directement sur le marché de détail. Le consommateur de classe moyenne, accablé par l'érosion de son pouvoir d'achat, accuse avec beaucoup de dépit cette augmentation. Par ailleurs, au 31 décembre 2012, la production locale de viande blanche a atteint les 300.000 tonnes pour toute l'année, selon des statistiques de la direction des services agricoles (DSA). L'inquiétude des citoyens va grandir particulièrement avec le mois de ramadan qui incitera à coup sûr l'envolée des prix, notamment de la viande rouge, ainsi que des fruits et légumes. Il faut dire que le fruit le moins cher dans le marché actuellement est la banane. Son prix se négocie en effet autour des 150 DA le kilo.