Trois ans de prison ferme, tel est le verdict rendu par les membres du tribunal correctionnel de Mostaganem à l'encontre de deux inculpés répondant aux initiales de B.A. âgé de 28 ans et S.M. âgé de 46 ans, poursuivis pour «escroquerie et vol». La genèse de l'affaire, qui a fait beaucoup couler d'encre dans les journaux francophones et arabophones, remonte à la journée du 18 dernier, au niveau de la rue de Lyon, quand deux marchands ambulants d'or avaient cédé à une cliente des bijoux contrefaits contre une grosse somme d'argent. Croyant avoir fait une bonne affaire, la dame A.Z., âgée de 32 ans, ne s'est aperçue de l'escroquerie qu'après avoir rincé avec de l'eau de javel les soi-disant bijoux. Elle a ainsi essayé de se faire rembourser auprès de ces bandits, mais ces derniers ont nié l'avoir escroquée. Folle de rage, la dame est allée déposer plainte auprès de la police urbaine pour escroquerie suivie de vol. Pendant la vérification des bijoux, les policiers avaient trouvé parmi le lot des bijoux contrefaits dissimulés dans une serviette. Le représentant du ministère public avait requis la peine de 5 ans de prison ferme à l'encontre des mis en cause.