Les dégâts causées par les incendies à Feraoun et Beni Djellil n'ont pas laissé sans réaction le mouvement associatif. «Nous apportons entièrement notre soutien et solidarité à nos villageois qui sont sévèrement pénalisés par ces incendies dramatiques qui ont détruit beaucoup de leurs biens. Nous sommes engagés à les accompagner s'ils veulent réclamer un éventuel dédommagement auprès des services directement concernés» déclare Salim Bendahmane, président de l'association sociale du village Iâdnanène (Feraoun). De son côté, Hachemi Cheurfa, de l'association Tafath du village Tala Moumène, relevant de la commune de Beni Djellil, estime que les fellahs de la région sont livrés à eux mêmes. «Les pouvoirs publics doivent s'intéresser à ces pauvres villageois qui travaillent quotidiennement avec des outils dérisoires. Il faut mettre à leur disposition des moyens dignes d'une agriculture de montagne pour lutter justement contre ce genre de catastrophe qui pourraient se produire à n'importe quel moment» insiste notre interlocuteur.