Ravis par les belles facettes proposées par la troupe folklorique sétifienne Abou Zaher, qui a puisé dans le riche répertoire du terroir, les noctambules qui se sont déplacés en nombre à Djemila, qui retrouve son festival, bouclent la soirée sur une belle note. Celle-ci est l'œuvre du célèbre Libanais, Caracalla, qui donne une autre dimension à la manifestation. Interprétant de nombreux tubes des folklores sétifien et chaoui, la troupe Abou Zaher emballe les présents qui ne peuvent rester insensibles aux chants et rythmes proposés durant la première partie d'une cérémonie d'ouverture en couleur. Sans transition aucune, le ballet, cher à Abdelhalim Caracalla, subjugue un public intéressé. «Malgré certaines insuffisances qu'on peut facilement éviter, le programme de la cérémonie d'ouverture a répondu à l'attente du public. Nous devons valoriser les efforts des organisateurs en ne ménageant aucune peine pour offrir un plateau de choix. Avide et friand d'activités artistiques d'un certain niveau, le public qui a fait le déplacement s'est régalé», diront, non sans plaisir, de nombreux spectateurs accostés à la fin d'une belle soirée estivale, ponctuée par la création Kan Ya Ma Kan. Composée de trois volets, la nouvelle création théâtrale et dansée a été exécutée à la perfection. En plus de la trilogie, Caracalla a bouclé son spectacle par un beau tableau dédié au 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. hier, pour la deuxième soirée, le public a eu droit aux prestations de la Syrienne, Rouaïda Atia, et de la Mauritannienne, Noura Mint Seymali, ayant donné le coup de starter du show. Abderrahmane Djalti, Nadjib Touati et Badji El Bahri ont pris le relais. «Caractérisé par divers types musicaux, le programme nous permet de découvrir et d'apprécier les facettes de la musique arabe riche», indiquent nos interlocuteurs qui ont rendez-vous ce soir avec l'Irakien, Redha Abdallah, Samir Staïfi, Cheb Zinou et d'autres artistes…