Le bureau de Constantine dédie cette page en hommage au défunt Ahmed Boussaïd, à tous les membres de sa famille et à tous ceux qui ont compati à leur douleur. Nous publions les deux derniers articles du défunt, portant, l'un sur l'agriculture et l'autre sur la santé, ses deux sujets de prédilection ; ils ont paru le 9 juin 2013, le premier dans la page région Est et le second dans celle Santé. Notre collègue, Ahmed Boussaid, nous a quittés à jamais vendredi 16 août 2013 à 5h du matin. Il est mort paisiblement dans son sommeil, d'un arrêt cardiaque, à Sousse (Tunisie), où il passait ses vacances en famille. Sa dépouille a été rapatriée dimanche matin, et il a été inhumé le jour même, au cimetière de Zouaghi (Aïn El Bey) après la prière du Dohr. L'on réalise, consternés, -mais soumis à la volonté du Tout-Puissant-, combien la présence de cet homme aux qualités morales rares, nous était cher et précieux. Au-delà de la pertinence de ses écrits, sa constante bonne humeur, sa modestie, sa bonté naturelle, sa disponibilité envers sa famille, ses amis et, tout simplement, son prochain, c'était un homme inoubliable. Nous vous livrons ici les impressions de quelques-uns de ses collègues. Pour Moungi Fadel, plus connu par S. Arslan, le défunt était apprécié par tous. «Je l'ai connu avant le journalisme ; c'était un ami de mon père et mon mentor dans le volley-ball. Il nous a appris la discipline et la rigueur dans le travail», ajoutera-t-il. Mouloud Meraz, un ancien camarade de classe à lui, au CEG du stade Turpin (aujourd'hui Benabdelmalek), ayant exercé en tant que correcteur de presse à El Watan, met en exergue ses talents d'éducateur et d'animateur sportif. Et de poursuivre : «Il avait une présence forte, et l'art d'instaurer une bonne ambiance ; j'étais très content de le retrouver plus tard à El Watan.» Mouna Merrouche, responsable de la publicité, met surtout en avant sa générosité et sa serviabilité envers tous, jusqu'à la dame chargée du nettoiement du bureau, dont il s'enquérait régulièrement de la santé. «C'était un bon vivant, il a aidé tout le monde surtout sur le plan de la santé ; personnellement il m'a rendu d'énormes services quand ma mère a eu des ennuis de santé», nous confie-t-elle, les joues ruisselantes de larmes. Notre photographe, Ahcène Boussouf, ému, nous dira : «Ahmed me faisait toujours rire. Il avait sa manière à lui de ne pas lâcher la sonnette du bureau et de faire bruyamment irruption dans la salle de rédaction ! Il était tellement serviable !» Nourredine Benouar, journaliste nouvellement recruté à El Watan (bureau de Constantine), dira : «Le connaissant de réputation, je n'ai pu m'empêcher de ressentir une vive émotion à l'annonce de sa mort pour exprimer toute ma compassion aux membres de sa famille ainsi qu'à tous ceux qui l'on connu et côtoyé.» Voici encore ce que nous en dit notre collègue Ratiba Bouaouni : «M. Boussaid est loin de nos yeux mais proche de nos cœurs ; je n'ai pas eu la chance de beaucoup le connaître, mais il était très aimable ; jamais on devinait qu'il était malade tant il ne montrait que sa bonne humeur ; il mettait beaucoup d'ambiance au bureau.»