Nabil Lalmi, notre collègue du bureau de Sétif et son fils Akram nous ont quittés brutalement. Une mort difficile à accepter. Nabil Lalmi est venu assez tard au journalisme. Enseignant de français, il a rejoint le bureau de Sétif, il y a trois années. Il s'est rapidement imposé comme un élément essentiel du bureau de Sétif, où il est devenu le principal animateur de la page portant sur la ville. El Watan est bouleversé par cette disparition. L'homme était compétent, habité par le journalisme, et ses papiers dégageaient un souffle de vérité. Son écriture était limpide et n'épargnait pas les potentats locaux. Sa modestie, sa simplicité, sa soif d'écriture et sa maîtrise du français le destinaient à une grande carrière journalistique. Nous gardons de lui une forte image. Omar Belhouchet, directeur du journal El Watan « Le peu de temps que j'ai eu à le côtoyer, j'ai senti en lui une profonde sérénité, propre à l'homme de bien. Cependant, nous le connaissons mieux à travers ses écrits, que nous traitons au bureau régional de l'Est à Constantine, pour le compte de la page Sétif Info, surtout ses coups de gueule contre le laxisme des responsables et aussi contre l'incivisme de certaines personnes. Il défendait becs et ongles les petites gens, et c'est, à mon avis, le propre du journalisme. Assurément, nous avons perdu une grande plume. Je ne sais pourquoi, quand je pense à lui, le visage de Beliardouh me vient à l'esprit. Peut-être est-ce parce que tous les deux sont allés au charbon avec abnégation et désintéressement, prenant à cœur la terrible mission d'informer. » Abdelwahab Boumaza, rédacteur en chef d'El Watan (région Est) « Rabi yarahmou wyarhamou wlidou.Vraiment quand un bon prof qui aime ses élèves ...ana mangoulch khsarna un prof mais je dis on a perdu un papa… » Karim Boubaya -ton élève « Nabil contribuait avec beaucoup de professionnalisme aux différentes rubriques d'El Watan, notamment à la page hebdomadaire Sétif-Info. C'était un père dévoué, exemplaire par sa bonté, sa gentillesse et sa générosité. » « Djamel Gherib « Le Jeune Indépendant » « J'ai rencontré le défunt à plusieurs reprises et j'ai eu à apprécier ses grandes qualités humaines et professionnelles. Sa disparition est une perte pour Sétif et pour la famille de la presse. » Dr A.R. Lehtihet. Directeur de la Santé de la wilaya de Sétif « Nabil nous a quittés, mais les bons souvenirs indélébiles, les relations fraternelles, la complicité et surtout le sourire perpétuel de mon frère, de mon cher ami, de mon collègue resteront à jamais gravés dans ma mémoire. » Hamouda Laidaoui « Chargé de la communication de la wilaya de Sétif » « Poignant à déchirer tous les cœurs fut cette dernière et combien triste image de Nabil, précédé par son fils Akram, sur le chemin de leur dernière demeure. Nabil ce bon père de famille nous quitte en léguant à ses frères et sœurs de la corporation une leçon d'humilité que nous ne saurions oublier de si tôt. » Mohamed-Farouk Zoghbi « El Moudjahid » « Je viens d'apprendre avec douleur et consternation la disparition tragique de notre ami Nabil Lalmi ainsi que celle de son enfant ; en cette autre pénible circonstance, je ne peux que me prosterner à la mémoire des défunts, priant le Tout-Puissant de leur accorder miséricorde et clémence, et apporter à leur famille courage et patience. Nabil, avec ta perte, Sétif vient de perdre une plume digne de la dimension sétifienne. » El Yazid Dib « Le Quotidien d'Oran » « Nous avons bien connu monsieur Lalmi, et même de très près, car il nous a accompagné dans toutes les activités du service, des congrès organisés, sans oublier son engagement sans faille auprès de l'association des diabétiques de la wilaya de sétif. Un homme avec un grand H, de parole. Que Dieu l'accueille dans son paradis ! » Pr. R. MALEK « Toutes mes condoléances à la famille du défunt et à toute l'équipe d'El Watan ; je suis doublement frustré moi qui ai connu Nabil depuis l'école je ne peux vous décrire ce que je ressens en ce moment. Hier, une page de ma vie venait d'être enterrée avec lui. Ina lilahi oua ina ilayhi radjioune. Adieu l'ami… » Un lecteur « Lorsque j'ai appris la mort de Nabil et de son fils Akram, mon premier réflexe fut de téléphoner à Kamel Benaiche. A aucun moment il ne m'est venu à l'esprit de tenter de joindre Mourad ou Djamel, les frères de Nabil que je connais pourtant de très longue date. Pour moi, Nabil avait une première famille, que nous avons depuis si longtemps en partage avec lui, c'est le journal El Watan. Et plus particulièrement cette page, Sétif Info. Aujourd'hui, nous sommes tous la famille inconsolable de Akram et Nabil. Prière pour les absents. » Fayçal Ouaret « Architecte – Ecrivain » « Nabil était un élément extrêmement compétent, disponible et dévoué. Il avait toutes les qualités d'un bon professeur. Il avait un comportement digne. En parallèle, il était un bon journaliste, très objectif. En dépit de son appartenance au secteur de l'éducation nationale, il n'était pas complaisant. C'est une grande preuve de son professionnalisme et son amour pour les deux métiers qu'il exerçait. Sa mort est une grande perte et pour l'éducation et pour le journalisme... Que Dieu accueille son âme dans son vaste paradis ! » Abdelaziz Ghanem, directeur de l'Education (Sétif) « Nabil est un ami, un frère et un confrère. Depuis ma naissance, je n'ai jamais pleuré comme cette fois-ci. Il passait plus de temps avec ses amis qu'avec ses frères. Il aimait tout le monde, il ne connaissait ni la haine ni le mépris et encore moins la rancune. Nabil était un grand monsieur, humble et simple, Il passait inaperçu. Nabil était très estimé par ses proches, ses amis et ses collègues. Sa mort est une grande perte pour la presse. J'étais le premier à savoir qu'il était mourant après avoir été blessé dans un accident de la route. Je remercie Dieu qui m'a donné cette occasion pour pouvoir essayer de faire quelque chose pour lui. » Faouzi Senoussaoui « Liberté » « Nabil a consacré de grandes colonnes pour les handicapés et les infirmes moteurs d'origine cérébrale au point où ses confrères l'appelaient « le médecin ». Ses sphères d'intérêt étaient la variété de l'existence, la justice, la politique, la santé… La culture, la musique, le théâtre, le cinéma et l'art étaient ses grandes passions. Lalmi a fait partie de ceux qui ont apporté rigueur, crédibilité et noblesse à la profession de journaliste ». Chabane Bouarissa « Liberté » « La jovialité, l'humour, la disponibilité de Nabil qui ne sait pas dire non quand il faut rendre public les problèmes des concitoyens en difficulté, nous manqueront ! » Samir Bougaa