Abdelkader Bensalah a appelé les militants du RND à faire «preuve de rigueur durant la période de préparation du congrès pour garantir le succès de ce pari grâce à la détermination, la volonté, l'effort sincère et l'exécution de la feuille de route issue de la session extraordinaire du Conseil national». L'intérimaire du RND, qui a présidé, hier, la réunion de la commission nationale de préparation du congrès, tente d'éviter à son parti une tempête comme celle qu'a vécue son «alter ego», le FLN. Cette opération électorale revêt, «une importance capitale qui vise à unifier le mode d'action dans le cadre de mécanismes souples qui permettent à chaque wilaya d'élire ses comités conformément aux critères et aux instructions données au préalable aux parties concernées par l'opération électorale», a indiqué M. Bensalah. Cette réunion de coordination, précise le communiqué du parti, «est l'occasion d'un débat riche sur tous les aspects de cette opération qui constitue l'une des étapes importantes de préparation du quatrième congrès». Le lancement de l'opération d'élection le 7 septembre intervient «après un mois de travail continu pour l'organisation des affaires du parti parallèlement à l'effort permanent des militants et cadres du parti qui se sont attelés durant la même période à préparer le congrès au sein des commissions et groupes aux plans matériel et politique», ajoute encore le communiqué. La préparation du congrès, portant sur l'organisation au niveau de 1541 communes d'assemblées générales pour élire les délégués aux 48 congrès de wilayas et les 9 congrès régionaux. Il sera procédé, lors de ces assemblées générales, à l'examen et à l'enrichissement des rapports et résolutions qui seront soumis au congrès. Le bureau permanent de la commission nationale de préparation du congrès s'est réuni avec les membres de cette commission chargés de superviser l'opération d'élection dans les 48 wilayas outre la communauté nationale à l'étranger. Il faut rappeler que le RND, qui connaît une crise interne depuis que son ex-secrétaire général, Ahmed Ouyahia, a été débarqué du gouvernement, s'est enferré dans une crise organique cachant mal une bataille politique autour du contrôle du parti à la veille de l'élection présidentielle. Et si pour le moment, la direction intérimaire a réussi à contenir ce conflit, il n'en demeure pas moins qu'à l'approche du 4e congrès, les différentes factions du parti peuvent déterrer la hache de guerre. D'autant que le poste de secrétaire général est convoité par plusieurs prétendants.