Les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes, les handicapés et les malades sont contraints de prendre les escaliers. Les locataires de la cité AADL du chef-lieu de Mostaganem vivent au quotidien, depuis deux années, un véritable calvaire: des pannes d'ascenseurs fréquentes dans des immeubles de plus de sept étages. Pour les habitants de la cité de l'AADL de Mostaganem, construite en unités urbaines intégrées, les pannes d'ascenseurs d'immeubles de sept étages et plus sont devenues de plus en plus fréquentes, les mettant devant un affreux dilemme: emprunter les escaliers pour descendre et monter chaque jour des milliers de marches. En fait, dès l'attribution des logements AADL, le problème des pannes des ascenseurs s'est posé. «Il se pose aujourd'hui avec acuité tant il devient incommodant pour les habitants, notamment les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes, les handicapés et les malades chroniques (asthme, diabète et autres)», affirme un habitant. Les témoignages sur cette situation ubuesque sont nombreux. «En raison de son diabète, un habitant du 7e étage a été obligé de déménager jusqu'à la réparation de l'ascenseur», selon ses voisins. Nombreux sont, par ailleurs, les habitants de ces cités qui s'interrogent sur ces pannes récurrentes d'ascenseurs des cités AADL, alors que des ascenseurs vieux de plus 80 ans fonctionnent aux vieux quartiers de la ville de Mostaganem, à savoir, le quinzième ex-Chellif. Les locataires de la cité AADL lancent un SOS envers les services concernés afin qu'une oreille attentive les écoute pour mettre fin à ce calvaire qu'ils endurent depuis belle lurette.