L'absence d'un parking à étages se fait ressentir dans la ville de Béjaïa où stationner est devenu laborieux avec la multiplication du parc automobile. Un parking à étages est un vieux projet de la commune qui devait le lancer sur le terrain dégagé de l'ex gare routière, géré par la SNTV. «Il est resté au stade de projection. L'endroit où nous souhaitons le faire ne nous appartient pas ce qui nécessite une procédure de transfert de propriété au profit de la commune», explique à El Watan Hakim Zaïdi, vice-président de l'APC chargé de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. Selon lui, le lancement du projet est tributaire de cette procédure de transfert, d'autant que l'APC «a les moyens de le réaliser» et «ne s'attend pas à une opposition de la SNTF». «Nous avons le ok du wali. C'est une affaire de quelques mois», assure Hakim Zaïdi pour qui ce parking à étages contribuera à réduire le nombre des autorisations d'exploitation de parkings payants que délivre l'APC. «Il faudra faire peut être une évaluation de ces autorisations et entreprendre une tournée d'inspection en compagnie des services de sécurité à travers ces parkings», reconnaît notre interlocuteur. K. M. Cinéma : la météorite en tournage
Un film cinématographique destiné aux enfants portant le titre La météorite du réalisateur Ahmed Laâgab est en tournage dans la ville de Béjaïa. Le premier tour de manivelle a été donné le jeudi 5 septembre à l'intérieur du parc dit d'attraction où se trouve le lac Mouzaïa. D'une durée de 90 minutes, produit par l'Eurl Youcef Films, avec un scénario de Mahfoud Fellous, le film raconte l'histoire d'un groupe d'enfants installés dans un camp de vacances qui se lancent à la recherche d'une météorite qui est tombée quelque part dans une forêt limitrophe. Des surprises attendent les petits explorateurs dans leur course à la météorite. K. M. Beni Maouche : une stèle inaugurée à Laâzib n Sidi Sadek
Les citoyens du paisible village Laâzib n Sidi Sadek, distant de 12 km du chef lieu de la commune de Beni Maouche, ont inauguré mercredi dernier une stèle dédiée à la mémoire des martyrs du village. Organisé en collaboration avec l'APC de Beni Maouche, l'association Mechâal El-Chahid et le bureau local de l'organisation nationale des Moudjahidines, l'événement a connu une grande affluence. L'assistance a été conviée au lieudit Tadjnant Oufella pour visiter la maison natale du conservateur politique Si Moussa Seddiki, ses deux fils Douadi et Mohand Lekhel et son frère Hammouda, tombés tous au champ d'honneur. «Si Moussa Seddiki se distingue par sa droiture et son niveau d'instruction. Laâzib est un village exemplaire, petit en nombre d'habitants, très grand par la qualité de ses hommes», témoigne le moudjahid Si Mohamed Mezahri. D'autres figures emblématiques de la guerre de libération nationale ont apporté leurs témoignages à l'image de Si Amer El Hafti, Si Abdelhafit Amokrane et Si Rachid Ouattah. Les familles des martyrs et les anciens maquisards ont dévoilé, sur fonds de chants patriotiques, la stèle qui porte les noms de 21 Chahids. Une gerbe de fleur a été déposée par le groupe Itrane des scouts musulman de la commune. L'ouvrage est réalisé grâce aux efforts consentis par les citoyens du village qui ont cotisé pour sa réalisation. La stèle est l'œuvre de Seddiki Toufik, Abdelhamid et Zelmat Abdelaziz. Rencontrés sur les lieux, ces derniers se disent fiers de «collaborer consciencieusement à la préservation de la mémoire de nos valeureux martyrs». Aussi, une série de témoignages a été présentée à l'occasion, au niveau de l'école du village par Si Allaoua Sadaoui, Enfin, Une vingtaine de personnes de la famille révolutionnaire ont été honorées par les organisateurs. Abdelouahab Kasmi