Les services de la brigade économique et financière relevant de la SPWJ de Tiaret ont entendu près d'une dizaine de personnes, des cadres de l'agence foncière. Agissant sur instruction du parquet après une plainte déposée par une employée de l'agence foncière de wilaya de Tiaret qui arguait de «conclusions de contrats en violation du code des marchés publics et d'une mauvaise gestion des œuvres sociales», les services de la brigade économique et financière relevant de la SPWJ de Tiaret ont entendu près d'une dizaine de personnes, presque tous des membres de la commission des marchés. Bien que le dossier «reste vide», selon l'expression d'un cadre de l'AFWIT qui a requis l'anonymat, la police n'a pas encore remis le dossier au magistrat instructeur tout en relativisant la portée d'une telle affaire. Dixit le chef de la police judiciaire. Entre-temps, la jeune femme, qui a fait exploser cette affaire, a eu gain de cause dans celle de son licenciement, jugé abusif et la justice a décidé de sa réintégration en qualité de gestionnaire. Pour l'heure, celle qu'on accuse de dénonciatrice n'a pas encore regagné son poste et est accusée de «s'être accaparée de documents officiels». L'agence foncière de wilaya, restructurée depuis la dernière affaire ayant valu la prison à plusieurs cadres, reste toujours fourvoyée dans des affaires qui ont éclaté par-ci, par-là. Celle initiée par l'ex-secrétaire générale du syndicat et chef d'unité de Sougueur, contrainte à partir à la retraite, n'a pas valu de suites pour l'instant mais celle qu'on affuble de la dame de fer continue de jouer les bras longs en saisissant la chancellerie pour rouvrir le dossier de la gestion et l'assainissement du foncier dans la daïra de Sougueur. La problématique du foncier dans la wilaya de Tiaret reste entière et a besoin d'actions salvatrices si l'on en juge par le nombre d'affaires portées devant les tribunaux.