Criminalité : 1249 affaires traitées par la Gendarmerie en 2009 1249 affaires ont été traitées par la Gendarmerie nationale en 2009 avec la mise sous mandat de dépôt de 350 des 889 personnes arrêtées, est-il noté dans un bilan de cette institution. 758 des 1249 ont trait à des contraventions, 454 aux délits et 37 affaires liées aux crimes. 50 des 839 personnes arrêtées sont des femmes. Par rapport à l'année 2008, la régression est nette avec 1040 affaires enregistrées et qui se sont traduites par l'arrestation de 1144 personnes. Plus de personnes ont par contre été incarcérées (477). Les affaires liées au crime sont passées de 71 à 37. Prostitution : 10 prévenus condamnés par la justice Le tribunal pénal de Tiaret a condamné, mardi, une dizaine de personnes à des peines allant d'une à deux années de prison ferme car reconnues coupables de proxénétisme et d'exercice de la prostitution dans une cité résidentielle. Pour rappel, c'est sur plainte de riverains que la police a pris en flagrant délit des couples s'adonnant au plus vieux métier du monde à la cité dite EPLF. Institut de nutrition et technologie agroalimentaire : Sit-in des étudiants Beaucoup d'étudiants dont ceux diplômés de l'institut de nutrition et technologie agroalimentaire, relevant de l'université Abderrahmane Ibn-Khaldoun de Tiaret, ont observé, hier matin, un sit-in devant le rectorat pour protester contre ce qu'ils appellent leur exclusion de l'emploi. Les protestataires, qui arguent d'une discrimination sans nom, voudraient voir les pouvoirs publics, notamment le ministère des Finances et celui de l'Enseignement supérieur, se pencher sur leur situation de… chômeurs de luxe. « Si personne ne veut de nous, alors pourquoi nous avons étudié ? », s'interrogent-ils. Gestion du foncier urbain : Bras de fer entre l'agence foncière et ses clients La gestion problématique du foncier urbain à Tiaret par l'agence foncière a fait naître de profonds sentiments d'injustice de la part des clients. L'AFWIT, bien que restructurée et qui a vu certains de ses cadres lourdement condamnés, n'en continue pas moins de susciter la grogne. Une grogne sourde qui a valu pour l'heure la saisine de la justice sur des aspects liés à la délivrance de titres de propriété ou de redressement que les citoyens estiment arbitraires alors que les gestionnaires parlent d'une juste application de la loi du marché sur le foncier. Des prix alignés sur ceux pratiqués ou en cours sur le marché parallèle mais qui ne sont justifiés par aucun texte de loi. La situation pour conflictuelle qu'elle soit semble, pour bon nombre de clients qui avaient saisi la justice, l'unique solution face au dilemme.