Accéder à la cité Boussouf située dans la périphérie ouest de Constantine relève du parcours du combattant, car depuis sa construction dans les années 1980, cette cité ne renferme pas de rond-point à l'entrée. Une situation qui exaspère considérablement ses habitants. Trente ans plus tard, pour corriger cet «oubli», les autorités de la ville se sont décidées, enfin, à aménager prochainement un rond-point -tant attendu et espéré- à l'entrée de ce méga quartier très fréquenté. Ce dernier est devenu, en effet, depuis quelques années, un lieu de transit important pour les organismes étatiques qu'il abrite ou pour les cliniques privées qui y sont implantées. Les citoyens de passage autant que ses habitants sont quotidiennement confrontés à des embouteillages inextricables de huit heures du matin jusqu'à la tombée de la nuit. Pour quitter ou rentrer à la cité Boussouf, les automobilistes doivent non seulement s'armer de patience, mais surtout savoir «slalomer» pour éviter la collision avec les autres voitures, lesquelles faut-il préciser, viennent de tous les sens. La priorité à droite n'est plus de mise à cet endroit névralgique de la cité où l'on frôle le carambolage chaque jour. L'entrée de cette cité est, il est vrai, assez tentaculaire, avec pas moins de 6 voies qui se rejoignent, créant un embrouillamini d'automobiles indescriptible, et ce, en l'absence justement d'un rond-point, absolument indispensable pour réguler la circulation. Entre les véhicules qui se rendent à la zone industrielle, ceux qui empruntent le tronçon de Massinissa pour se rendre à Zouaghi ou à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ceux qui pénètrent à l'intérieur de la cité ou qui en sortent tout simplement, la circulation à l'entrée y est devenue carrément cauchemardesque pour ses locataires. De plus les agents de l'ordre ne sont pas toujours présents sur les lieux pour gérer et organiser le flux considérable de véhicules qui s'y croisent, notamment durant les heures de pointe.