La nouvelle station de dessalement de l'eau de mer de Ténès entrera en production à partir du mois de septembre 2014. Le délai maximal de réception du projet est fixé au 31 août de la même année. La décision, signale-t-on, a été prise par le maître de l'ouvrage (le ministère de l'Energie et des Mines), de concert avec les dirigeants de l'entreprise espagnole de construction «Befesa Auqua». Les travaux, qui ont repris en février dernier après un arrêt de deux ans, enregistrent actuellement un taux de réalisation de 65%. Le gros des installations a déjà été achevé et l'intervenant s'est lancé dans une véritable course contre la montre pour être au rendez-vous. Parallèlement à l'infrastructure, les travaux de réalisation des réseaux d'adduction d'eau, à partir de la station de dessalement, sont également à un stade avancé, a-t-on appris auprès de la direction des ressources en eau de la wilaya, qui chapeaute l'opération. Il est à noter que la nouvelle unité de dessalement, disposant d'une capacité de 200 000 mètres cubes/jour, desservira 32 communes sur les 35 que compte la wilaya. Les trois restantes, en l'occurrence Beni Haoua, Breira et Oued Goussine, seront, quant à elles, approvisionnées à partir du nouveau barrage de Kef Eddir, dans la wilaya voisine de Tipaza. Il est évident que l'exploitation de cet important investissement, qui a coûté à l'Etat la somme de 231 455 479 dollars, permettra non seulement de satisfaire les besoins en eau potable de la région mais aussi de developper l'agriculture et de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des populations.