En présentant le projet de loi de finances 2014 devant la commission des finances de l'Assemblée populaire nationale (APN) le ministre des Finances, Karim Djoudi, a révélé lundi que la structure des équilibres budgétaires prévue pour 2014 entraînera un déficit global de la trésorerie de l'ordre de 18,1% du PIB (contre 17,9% au titre de l'exercice actuel) et de 12,8% comme prévision de clôture de l'exercice 2013. Le représentant du gouvernement a indiqué, par ailleurs, concernant les revenus du Fonds de régulation des recettes (FRR), qu'ils atteindront 7226,7 milliards de dinars à fin 2014, soit 39,7% du PIB, un taux représentant une épargne publique pouvant couvrir 3 années de dépenses d'équipement de l'année 2012. M. Djoudi a également évoqué, selon un communiqué de l'APN, l'encadrement macroéconomique et financier de la loi de finances 2014 dont les éléments se résument à un prix du pétrole arrêté à 37 dollars comme cours de référence fiscale et à 90 dollars sur le marché, et un cours de change de 80 DA pour un dollar, une hausse des importations de biens de 2% au cours actuel du dollar, un volume des exportations d'hydrocarbures en hausse de 2,1%, une croissance économique hors hydrocarbures de 5,4% ainsi qu'un changement de l'indice des prix à la consommation de l'ordre de 3,5%. Les mesures prévues par le texte visent, selon le ministre des Finances, une série d'objectifs d'ordres financier et socioéconomique pour la promotion et l'encadrement de l'investissement, l'encouragement de l'emploi des jeunes, l'allègement de la charge fiscale, la consolidation et la protection de la production nationale, l'encadrement du commerce extérieur et la réduction des importations, précise un communiqué de l'APN. Selon M. Djoudi, les dispositions du projet de loi de finances 2014 proposent aussi une coordination et une simplification des mesures administratives, la consolidation et l'encadrement du contrôle fiscal ainsi que le soutien de l'Etat au logement.