L'ex-directrice de la commission antidopage jamaïcaine, Renée Anne Shirley, a affirmé que son organisation n'a jamais réalisé un seul test sanguin. Selon elle, son pays manque de moyens et risque de ne pas pouvoir poursuivre correctement les sportifs soupçonnés de dopage. «Pourquoi n'ont-ils jamais fait de tests sanguins et cherché à détecter des substances comme les hormones de croissance ?», s'interroge-t-elle dans les pages du quotidien britannique The Telegraph. «Je sais que 30 kits de tests ont été achetés et qu'ils étaient encore là, quand je suis partie. Huit mois plus tard, je ne sais pas si la Jamaïque a vraiment réalisé ces tests sanguins.»