Le Théâtre national algérien, pour animer son programme Echos de plumes qui, à son vingt-deuxième numéro, a donné à la jeune dramaturge Arhab Sara l'occasion de lire sa pièce théâtrale intitulée Adam et la pomme de la chance. Grâce à la conférence de presse tenue au TNA, au cours de cette semaine, Sara est revenue sur la première lecture de sa pièce effectuée dans le même espace, quand elle avait 17 ans. Aujourd'hui, l'adolescente d'hier a 24 ans et elle a, avec confiance et assurance, lu au public présent les chapitres de sa pièce théâtrale. Les personnages de cette dernière ont porté des prénoms symboles, Dalia, Adam, Mémoire, le temps, El hakem ou le Roi, Le pommier... Selon l'artiste, la pièce parle de l'Algérie et de la mémoire, la femme et l'amour. Pour elle, Adam représente chaque homme sur terre et Dalia représente chaque amour et chaque rêve. En lisant sa pièce, Sara Arhab a retracé le quotidien de Dalia, une femme qui fait des kilomètres pour retrouver son bien-aimé qui s'appelle Mémoire. Pour y arriver, elle doit accéder au palais pour libérer Mémoire, le prisonnier du Roi. Elle se confronte au problème de l'accès à l'enceinte royale et rencontre Adam, un vendeur de pommes qui lui propose d'acheter ses pommes qui portent chance, et c'est à partir de cette rencontre que les évènements de la pièce prennent de l'ampleur. Les autres personnages sont interpellés à tour de rôle, avec une manière méthodique ils interviennent et communiquent entre eux. Au cours de toutes les rencontres et les discussions entamées avec les personnages de la pièce, Dalia parle et s'intéresse au langage de la moralité. Des verts de poésie et des extraits de chansons ont forcé la moralité et la sagesse mise en exergue par cette pièce théâtrale qui fait passer des messages multiples. L'auteur de Adam et la pomme de la chance œuvre pour que la pièce soit mise en scène. Elle veut confier sa pièce aux comédiens algériens qui ont l'art et la manière de faire des mises en scène.