Photo: Horizons. Cette institution culturelle publique (TNA) abrite aujourd'hui la générale de la pièce de théâtre «Quichotte, l'homme qui n'était pour rien», écrite par M'hamed Benguettaf et mise en scène par Chawki Bouzid. Le texte de cette nouvelle pièce produite par le Théâtre national algérien (TNA), a été traduit du français vers l'arabe classique par le critique de théâtre, Mohamed Boukrasse, apprend-on lors d'une conférence de presse donnée à Alger. Le metteur en scène nous explique : «Cette pièce de théâtre ne s'inscrit pas dans un courant précis, c'est une pièce de théâtre «propre», c'est-à-dire philosophique. Réalisée en cinq mois, trois mois de lecture, analyse et construction et deux mois de réalisation, la trame de cette pièce traite du sujet de l'intégration d'un individu lambda dans une société. Le metteur en scène tient à préciser, en outre que cette pièce n'est pas une adaptation du roman «Don Quichotte» de Miguel de Cervantès, mais qu'il s'agit plutôt d'une innovation qui traite, à travers l'être terrestre Quichotte, plusieurs sentiments typiques à l'homme, dont l'amour, la haine, l'égoïsme et la douleur». A propos du choix de la langue et de la sélection des comédiens, M. Bouzid répond d'emblée «La langue utilisée est l'arabe classique». Pour lui, peu importe la langue ou le dialecte utilisé. Car au théâtre, il n'existe qu'un seul langage, celui de la scène. Concernant la sélection des comédiens, il estime qu'il a distribué les rôles selon la charismatique et le caractère de chaque comédien. «Quichotte, l'homme qui n'était pour rien» sera présentée, chaque soir au TNA jusqu'au 29 janvier, sauf les vendredi et samedi où elle sera présentée les après-midi. Durant cette conférence, Fath Nour Benbrahim, responsable de la cellule communication au TNA, a profité pour présenter, en détail, le nouveau programme du théâtre national algérien «Continuité et innovation constituent les grands traits du programme des activités de cette saison artistique. Le programme de 2010, tracé par le théâtre national algérien reflète la continuité d'un travail entamé il y a cinq ans. Nous tablons à produire onze pièces de théâtre au cours de cette année. Nous avons produit trois œuvres théâtrales, il s'agit de «Moulam Fadel», «kalam» d'Amel Menghad, «Quichotte, l'homme qui n'était pour rien» de Chawki Bouzid. En parallèle, quatre pièces de théâtre sont en préparation, «La répétition» de Benguettaf et assisté par Ivan Romeuf, «Shahrazade» de Dalila Meftahi, «les filles lire», «Nouzha fi adab», de Nabil Asli. Le TNA a également pensé à rendre un hommage particulier à la femme, et ce en organisant différentes activités prévues en mars (tables rondes, conférences, expositions photos et tenues traditionnelles, reproductions théâtrales, soirées musicales). Par ailleurs, ce responsable informe d'un changement de programmation du rendez-vous littéraire «écho de plumes» qui sera donné chaque samedi au lieu de mardi, sera consacré durant un mois au sujet du patrimoine immatériel. Pour conclure, M. Benbrahim nous apprend que l'opération «Carte blanche», initiée l'an dernier au profit des théâtres régionaux, s'accroît du nombre de sept à quatorze. Chaque mois, il y aura deux théâtres régionaux qui se produiront au TNA. «Cette année, nous débuterons le 6 février avec le théâtre régional de Mascara et la dernière semaine du mois de février sera programmée pour le théâtre régional de Constantine». Il enchainera que les troupes théâtrales du sud seront invitées à se produire, durant dix jours en juillet sur les planches du TNA.