Habituées à assister à des récitals de musique andalouse de haute facture, les familles de Koléa ont quand même eu droit à des prestations de haute tenue. A la maison de la culture de Koléa, la 1re soirée de la 5e édition du Festival maghrébin de musique andalouse, qui a eu lieu jeudi dernier, a été inaugurée par un hommage rendu au cheikh El Hadj Mohamed El Basri d'une part, et d' autre part par une production musicale de bonne facture interprétée par Si Ali Benguergoura, accompagné de son père Mustapha et par un autre artiste de la musique sanaâ, élève du grand maître cheikh Ahmed Serri, en l'occurrence Rachid Toumi, sous les applaudissements et les youyous de l'assistance, des familles de Koléa et des wilayas limitrophes, Alger et Blida. La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, entourée par la moudjahida et sénatrice Mme Bitat ainsi que du commissaire du festival, Abdelhamid Benblidia, s'est délectée durant cette soirée des rythmes musicaux interprétés par les élèves des chouyoukh, au milieu d'une scène et un décor magnifiques.Mais il n'en demeure pas moins que l'entame de cette 5e édition aura été morose et glaciale. «Il n'y a pas de problèmes, allez-y, je suis très triste pour vous», a déclaré Khalida Toumi au secrétaire général de la wilaya et au président de l'APW, venus s'excuser auprès d'elle, car des obligations les empêchaient d'assister à la soirée inaugurale. Sans diminuer de la valeur des artistes qui se relaient depuis le 24 octobre, les interprètes sont très nombreux à annoncer leur venue pour la soirée de clôture, le 30 octobre, qui s'annonce explosive avec la participation des deux musicologues Brahim Hadj Kacem (Tlemcen) et Sirine Benmoussa (Tunisie), les chanteurs Samir Toumi (Alger) et Abbas Righi (Constantine), mais surtout la présence de la super star des chants religieux et arabo-andalous, Hadj Mohamed Badjedoub (Maroc) qui n'a jamais laissé indifférent le public algérien lors de ses récitals.