Les habitants du village Amar Assefla, dans la commune de Chabet El Ameur, se plaignent de la fermeture de la salle de soin depuis le début des années 1990. Ils éprouvent d'énormes difficultés à rallier la polyclinique de la ville pour se faire soigner, surtout lorsque on sait que les moyens de transport se font très rares dans la localité. Ladite structure est fermée depuis plus de 15 ans à cause, semble-t-il, de la dégradation de la situation sécuritaire. Mais aujourd'hui, ce prétexte ne semble plus tenir la route. «On nous a dit que les services de la santé ont émis des réserves sur les travaux de réfection effectués récemment, mais je crois qu'ils font ça dans le but de gagner du temps. Car la fermeture de la salle est due en réalité à l'absence de personnel médical», estime un villageois au fait de la situation. A rappeler que la commune compte deux autres structures similaires qui tardent à être ouvertes pour y prodiguer des soins. Il s'agit de celles se trouvant aux villages Ouled Ben Tafat et Aït Ali. La première nécessite des travaux d'aménagement, tandis que la seconde est occupée par une famille.