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les villages sans couverture sanitaire
Commune de Chabet El Ameur (Boumerdès)
Publié dans El Watan le 06 - 02 - 2013

Sous-équipées, parfois fermées, les unités de soins de la commune ne sont d'aucun secours pour la population locale.
La couverture sanitaire au niveau des villages de la commune de Chabet El Ameur, dans la wilaya de Boumerdès, fait grandement défaut. Cette municipalité compte sept salles de soins qui ne sont d'aucune utilité pour les habitants, et ce pour de multiples raisons. Deux d'entre elles, à savoir celles implantées à Aït Ali et Ouled Ben Tafat, ne sont pas encore mises en service en dépit de l'achèvement des travaux de réalisation. Ceux qui y vivent encore avaient réclamé leur ouverture à maintes reprises pour alléger les souffrances qu'ils endurent pour se faire soigner, mais en vain. «Je me demande à quoi de sert de construire une salle de soins avec des millions de dinars si elle ne sera pas ouverte pour dispenser des soins aux patients», tempête Ahmed, un citoyen d'Ouled Ben Tafat.
Celui-ci rappelle que ce sont surtout les personnes du troisième âge qui sont pénalisées par cette situation, car ils doivent parcourir au moins 15 km pour une simple consultation médicale au niveau de la polyclinique du chef-lieu. Ce qui n'est pas une mince affaire surtout lorsqu'on sait que la localité n'est pas bien desservie en moyens de transport.
La même situation prévaut également au village Aït Ali, comptant plus de 2000 habitants et où l'infrastructure de soins qui y été réalisée depuis près de 2 ans est occupée par une famille propriétaire du terrain. Celle-ci aurait justifié le squat de ladite unité par le fait qu'elle n'a encore reçu aucune indemnisation en contrepartie.
«Les élus de l'assemblée sortante leur ont promis un logement social, mais le propriétaire avait refusé et exige des matériaux de construction pour construire une maison au village», confie un membre du comité de village avant de dénoncer le refus des responsables locaux pour répondre à son exigence. Notre interlocuteur se dit indigné quant à l'indifférence dont font preuve les autorités locales pour trouver une solution à ce problème qui dure depuis un an afin de mettre un terme au calvaire qu'ils subissent en matière de soins médicaux.
Contacté par nos soins, le nouveau P/APC, Ouchen Rabah, indique avoir tenu cette semaine une réunion avec les représentants des villageois dans le but d'ouvrir la salle en question dans les plus brefs délais. Le maire ajoute que la salle sise à Ibcharen, fermée depuis plusieurs mois après le départ de l'infirmier, sera rouverte incessamment. Il a ajouté que celle d'Aït Boudoukhane, réceptionnée récemment, tarde à être opérationnelle en raison des retards pris par les services de Sonelgaz pour son raccordement au réseau électrique. Même celle de la localité d'Amara Asefla reste fermée depuis les années 1990, sous prétexte de la dégradation de la situation sécuritaire.
Le mal que vit le secteur de la santé au niveau de cette commune de l'extrême sud-est de la wilaya est aggravé par les insuffisances signalées au niveau des établissements fonctionnels mis en service durant ces deux dernières décennies. C'est le cas de l'unité de soins d'Azzouza qui fonctionne avec un infirmier. «Le médecin n'y a pas mis ses pieds depuis novembre dernier. Auparavant, il assurait le service deux fois par semaine, mais il arrive à 10h et il repart à 15h», dira Hamoudi Mohamed, le président du comité de village. Même situation À Béni N'tass où l'on se plaint des retards enregistrés pour l'achèvement des travaux de réhabilitation pour permettre aux villageois de se faire soigner dans de bonnes conditions.
Outre cela, il est utile de souligner que le projet de réalisation d'une nouvelle salle de soins à Aïd Saïd, prévu en 2006, n'est pas encore lancé malgré la disponibilité du terrain. C'est dire que les autorités sanitaires auront beaucoup à faire pour atteindre les objectifs tracés dans le cadre de la nouvelle carte sanitaire qui plaide entre autres pour le renforcement de la santé de proximité.


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