Les citoyens de Chaâbet El Ameur réclament une meil leure couverture sanitaire. De nombreux projets dans ce secteur y sont soit à l'arrêt, soit achevés mais non opérationnels. Aït Ali, un des villages les plus importants de la commune vit au rythme des difficultés quotidiennes qui pénalisent les villageois. Les travaux de réalisation d'une salle de soins dans ce village sont à l'arrêt depuis des mois. Les villageois sont ainsi obligés de se déplacer jusqu'au chef-lieu pour se faire soigner. Au village Aït Boudoukhane, situé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la commune et qui continue de vivre dans l'isolement, la population est livrée à elle-même. Le centre médical y est fin prêt, mais il n'a pas encore ouvert ses portes. Le manque de personnel en est la cause, pensent les villageois. Une autre salle au village de Ouled Ben Tafat, réceptionnée depuis plus d'une année, demeure dans l'impossibilité de satisfaire les besoins pressants des citoyens. Pour des raisons sécuritaires, la réouverture de la salle de soins de Amar Asefla au pied du mont Sidi Youssef, a été ajournée. La structure a été construite dans les années 1990. Elle a dû être fermée à cause de la dégradation de la situation sécuritaire, et qui a été l'objet d'une requête des citoyens du village quant à sa réouverture. La polyclinique de chef-lieu communal connaît elle aussi un déficit en personnel et en matériel. Cela pénalise à la fois les patients et les fonctionnaires qui n'arrivent pas à accomplir leur mission dans de bonnes conditions. Dans d'autres villages, qui ne disposent pas même de centres de soins, les villageois n'ont qu'à prendre leur mal en patience. A Aït Saïd, le choix de terrain pour la réalisation d'une salle de soins a été effectué par les services techniques de la commune, mais les travaux tardent à être lancés. Un membre de l'association du village nous dit que « le projet apaisera le quotidien difficile de la population ». A souligner que Chaâbet a connu une forte croissance démographique ces dernières années, mais les infrastructures sont restées presque les mêmes. Sa population est estimée à 37 000 âmes.